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Judo: Pinot sélectionnée pour les championnats d’Europe, après l’affaire de violences conjugales

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Près de trois mois après le début de l’affaire de violences conjugales qui l’oppose à son ancien entraîneur et compagnon Alain Schmitt, Margaux Pinot a été sélectionnée pour disputer les Championnats d’Europe de judo avec la France. Début février, pour son grand retour à la compétition, elle a remporté le Paris Grand Slam.

Près de trois mois après être apparue le visage tuméfié face aux médias, Margaux Pinot va défendre les couleurs de la France aux prochains championnats d’Europe de judo (du 29 avril au 1er mai à Sofia, en Bulgarie). L’athlète tricolore fait partie de la sélection féminine annoncée ce jeudi par la Fédération française et combattra dans la catégorie des -70 kg.

Alors qu’elle est engagée dans une bataille judiciaire contre son ancien entraîneur et compagnon Alain Schmitt, qu’elle accuse de violences conjugales, la judokate française a connu un retour victorieux sur les tatamis au début du mois de février. Au Paris Grand Slam, pour son premier tournoi depuis décembre et l’affaire l’opposant à Alain Schmitt, elle avait tout simplement remporté le titre.

"J'étais un peu au fond du trou"

"Ça fait du bien parce que j'étais en sensations. Quand je ne réfléchis pas à mon judo, ça passe plus facilement que sur d'autres compétitions”, avait-elle confié à l’issue de cette compétition. “J'étais un peu au fond du trou ces derniers mois et je voulais remercier les personnes qui m'ont tirée vers le haut, qui ont été présents, mon nouveau sponsor qui m'a contacté pour aussi un peu me sortir de là, mes parents et les quelques amis qui ont été présents."

Après que Margaux Pinot a décidé de partager une photo de son visage couvert de bleus sur les réseaux sociaux, le 1er décembre dernier, la judokate de 27 ans et son ancien compagnon s’étaient livrés une bataille médiatique à distance, dans laquelle chacun donnait une version des faits bien différente. En début de semaine, le journal L’Equipe nous a par ailleurs appris les motivations qui ont poussé les juges du tribunal de Bobigny à relaxer Alain Schmitt, en novembre dernier.

Felix Gabory Journaliste RMC Sport