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"J’ai même fait les championnats de France": Léon Marchand raconte son improbable passion pour le Rubik’s Cube

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Avant de devenir la star des JO de Paris 2024 avec ses quatre médailles d’or en natation, le jeune Léon Marchand s’est pris de passion pour le Rubik’s Cube. Un casse-tête qui lui permet, aujourd’hui encore, de "déstresser" pendant les compétitions.

Si vous allez un jour chez Léon Marchand, vous trouverez sans doute beaucoup de trophées. Peut-être même ses quatre médailles d’or gagnées cet été aux Jeux olympiques de Paris. Mais vous serez sans doute aussi surpris en découvrant des Rubik’s Cube. Pas un, pas deux, ni trois. "J’en ai vingtaine sur son étagère", sourit la star des JO dans l’émission Clique sur Canal+.

Plus qu’une collection, le casse-tête est une passion pour le Toulousain de 22 ans. "Mon papa (l’ancien nageur Xavier Marchand) m’en a acheté un quand j’étais gamin", raconte Léon Marchand. "Je me souviens que lorsque je n’arrivais pas à dormir, je venais le réveiller et on allait jouer aux échecs. On parlait de Rubik’s Cube, il m’a appris 2-3 trucs. Il ne savait pas le faire mais il voulait que j’apprenne."

"À l’époque j’arrivais à le résoudre en à peu près 15 secondes"

Le jeune Léon s’y met à fond. Multiplie les visionnages de vidéos sur Youtube. "J’ai appris à le faire. J’ai même fait les championnats de France ! Tout ça pour dire que je suis un aventurier quand même." La compétition se déroulait chez lui, à Toulouse. "Cela faisait deux mois que j’en faisais. Je me suis dit: 'allez on y va'. J’étais un des plus mauvais."

Léon le compétiteur avait déjà soif de victoires et de connaissances. Avec le Rubik’s Cube comme dans les bassins, il n’a jamais rien laissé au hasard: "On avait des sites où on commandait des Rubik’s Cube qui était vraiment préparés pour la performance. On pouvait faire un réglage, et du coup ça tournait super vite par rapport à celui-là (il montre celui qu’il avait dans les mains). Je m’y étais vraiment intéressé et j’aime bien pousser à fond les thèmes que j’aborde."

Si Léon Marchand a vite compris que son talent devait s’exprimer dans l’eau, les casse-têtes occupent toujours une partie de son temps aujourd’hui. "Je n’ai plus le même niveau qu’avant. À l’époque j’arrivais à le résoudre en à peu près 15 secondes." L’élève de Bob Bowman n’oublie jamais de les apporter dans ses bagages lors des compétitions. "Ça me permet de me déstresser un peu", confie-t-il. C’est aussi ça le secret de sa réussite.

ABr