Boudjellal pense que la France "peut faire une grande Coupe du monde"

C’est un son de cloche qui dénote dans le climat actuel. En très grande difficulté lors du dernier Tournoi des VI Nations, l’équipe de France s’apprête à vivre une Coupe du monde compliquée. Dans six mois, il s’agira de négocier un groupe très relevé. Mourad Boudjellal y croit.
"Je pense que l’on peut faire une grande Coupe du monde, parce qu’on a les joueurs, avance le président du RCT. Individuellement, on n’a rien à envier à personne. Après, au niveau du jeu, on a beaucoup de choses à envier. Mais moi je reste un éternel optimiste."
"On peut aller en quart ou en demie"
Les résultats décevants et la qualité médiocre du jeu de l’équipe de France n’ont pas affecté cet état d'esprit. "Je ne dis pas que l’on va être champion du monde, mais je pense que l’on peut aller en quart, en demie, précise Boudjellal. De toute façon, pour aller en quart de finale, il faut battre une équipe. C’est l’Argentine. Ils ne sont pas mauvais, mais ça n’a rien d’impossible." Les six prochains mois seront très importants et des décisions pourraient être prises dans le sens d’un élargissement du staff, avec l’arrivée possible de Fabien Galthié.
"Je pense qu'il faudra un entraîneur étranger"
Cette alternative à l’option qui consisterait à conforter le staff actuel ne sera peut-être qu’une transition avant le grand ménage. L’arrivée d’un sélectionneur étranger est envisagé par le président de la FFR, Bernard Laporte. Mais cela ne pourra se faire qu'au sortir de la compétition au Japon.
"Quand la Coupe du monde sera terminée, la France deviendra la capitale mondiale du rugby pendant quatre ans, puisqu’on organisera la prochaine, expose Boudjellal. Et là, je pense qu’il faudra un entraîneur étranger. Je pense qu’il faut amener quelqu’un qui soit loin des guerres de clochers, qui arrive avec ses idées et qui amène une expérience extérieure." Joe Schmidt, Eddie Jones, Warren Gatland ... Bernard Laporte "aura l'embarras du choix".