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Coupe du monde 2023: deux anciens rugbymen, dont Sébastien Chabal, soupçonnés de trafic de billets

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Selon une information du Parisien, des centaines de tickets pour la prochaine Coupe du monde de rugby, organisée en France, auraient été vendus en dépit des règles. Parmi les personnes soupçonnées, l'ancienne légende Sébastien Chabal.

Sébastien Chabal dans le viseur. Le Parisien révèle ce vendredi que l'ancien international français (55 sélections) serait mêlé à un important trafic de billets pour la Coupe du monde de rugby, organisée en France à l'automne 2023. Quelques centaines de tickets, qui se sont arrachés en quelques minutes, auraient été discrètement détournés du système de vente traditionnel pour être écoulés de manière irrégulière au profit de proches de Claude Atcher, l'ancien directeur général du comité d'organisation, licencié en octobre dernier pour "pratiques managériales alarmantes".

Une centaine de places pour Chabal

Toujours selon le quotidien, les perquisitions menées au siège du comité d'organisation ont révélé que deux anciens rugbymen auraient fait l'acquisition d'une centaine de billets. Parmi eux, Sébastien Chabal. Ambassadeur de France 2023 et ancienne légende de l'ovalie tricolore, il aurait fait l'acquisition d'une grosse centaine de billets.

Mais le principal bénéficiaire serait un ex-joueur proche de Claude Atcher: Henri Mioch. Quadruple champion de France avec Béziers à la fin des années 1970-début des années 1980, il aurait acheté pas moins de 600 billets pour un montant dépassant les 100.000 euros, avec plusieurs cartes de crédit.

Une revente à des prix exhorbitants

"Pour nous, étant donné le volume, il n’y a aucun doute sur le fait qu’il s’agisse d’un trafic de billets, assure une source proche du dossier au Parisien. La combine est d’acheter de jolies places pour les meilleurs matchs destinées aux particuliers, d’y adjoindre un repas ou un cocktail dans un lieu proche du stade, quelques goodies, et d’en faire un package tout compris qu’on revend ensuite à une entreprise. D’un billet d’une valeur faciale de 300 euros, vous obtenez sans peine un joli produit qui en vaut 1 500."

Une enquête de la section de recherche est toujours en cours, alors que le Groupement d'Intérêt Public (GIP) "a été informé récemment de ces ventes de billets" et estime être une "victime" dans cette histoire.

AS