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France-Afrique du Sud: Galthié reconnait de la nervosité et de la "tension" avant de défier les Boks

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À deux jours du quart de finale de la Coupe du monde de rugby entre l'Afrique du Sud et la France, dimanche au Stade de France, Fabien Galthié a reconnu être sous tension, sans en faire un sentiment négatif.

L'heure de vérité approche pour le XV de France, qui défait ce dimanche l'Afrique du Sud en quart de finale de "sa" Coupe du monde de rugby. Pour le sélectionneur Fabien Galthié, maître d'œuvre du projet des Bleus depuis quatre ans, l'échéance revêt une importance toute particulière, puisqu'elle viendra valider ou non tous les choix effectués ces derniers mois, dont celui de titulariser Antoine Dupont, de retour de blessure face aux Springboks.

En conférence de presse d'avant-match, vendredi, il a donc volontiers reconnu un peu de stress. "On est toujours nerveux avant ce type de match. Ce serait mentir de dire qu'on ne sent pas de tension, a-t-il admis. C'est ce qui fait le sel de ces instants, de tout ce qu'on vit depuis qu'on est rentré dans cette compétition. On essaie de profiter de ces moments-là, parce que ce sont des instants rares et on essaie de bien les vivre ensemble, d'avancer vers ce rendez-vous avec beaucoup de joie, de plaisir, de bonheur, de détermination aussi."

Vers un grand défi tactique

Il en faudra pour faire face à cette Afrique du Sud, championne du monde en titre et impressionnante physiquement sur ces dernières sorties. "C'est une équipe qui nous a beaucoup inspiré, qu'on a beaucoup suivi pour comprendre leur vision, leur engagement, a loué Galthié. Ils portent sur eux le symbole d'un pays que nous aimons. J'ai vécu là-bas, j'ai beaucoup appris. Jouer contre cette équipe à Paris, c'est magnifique. L'enjeu est de jouer simplement au rugby avec plaisir, en équipe, avec ambition. On a envie de relever ce défi."

L'opposition pourrait avant tout être tactique: les Boks ont tenté le coup de poker dans leur composition, en laissant sur le côté leur charnière habituelle. "Ils revendiquent leurs points forts, mais ils s'adaptent toujours pour être justes tactiquement, a souri le sélectionneur. On est dans le monde de la stratégie, c'est pas pour nous déplaire." Un monde avec lequel il est familier, pour avoir fait passer un cap aux Français dans ce domaine depuis sa prise de fonctions. Reste maintenant à le démonter une nouvelle fois, en se hissant dans le dernier carré.

Corentin Parbaud Journaliste RMC Sport