Tommaso Allan : "On peut mettre la France en difficulté"

A quatre jours d’Italie - France (samedi à Twickenham, 21h), l’ouvreur italien de Perpignan Tommaso Allan confie les ambitions de la Squadra Azurra pour cette Coupe du monde. Elles ne se limitent pas aux phases de poule.Votre chapo ici

Tommaso, vous lancez votre Coupe du monde face à la France samedi. Est-ce déjà le match le plus important pour vous ?

Oui. C’est bien de le jouer en premier. La France a une très bonne équipe. Elle sort de trois bons matches de préparation. On s’est également bien préparé. Ça va être un bon match. On a cette rencontre en tête depuis trois mois. Jouer la France, c’est toujours spécial. Je vais retrouver des joueurs que je croise en Top 14 depuis deux ans.

Craignez-vous la France ?

On pense plus à nous qu’à la France. Les Bleus ont une bonne équipe. Ils avaient des difficultés qu’ils n’ont plus. La France va montrer un bon niveau de jeu. On les connait, mais il y a toujours quelque chose de nouveau. Ce sera un match très dur pour les deux équipes.

Avec quels objectifs abordez-vous la compétition ?

Notre ambition est d’arriver en quarts de finale. On s’est mis un peu de pression. Tout le monde annonce que l’on va terminer troisième de la poule (dans laquelle figurent également l’Irlande, la Roumanie et le Canada, ndlr). On pense que l’on peut se qualifier pour les quarts.

« Parisse est dans nos têtes »

L’absence de Sergio Parisse va-t-elle peser ?

Pour nous ça ne change rien. C’est le même match. On a d’autres bons troisième-lignes. Il n’est pas là physiquement, mais il est dans nos têtes. Tous les joueurs sont responsabilisés. Sergio est notre capitaine depuis de nombreuses années. C’est un grand joueur. Mais on a d’autres éléments qui peuvent le remplacer, qui peuvent porter le ballon pour casser la ligne.

Avez-vous prévu une tactique particulière ?

On va jouer. Mais je ne peux pas trop dire ce que l’on va faire. On a un plan de jeu qui va nous apporter des bonnes choses. On peut mettre en difficulté la France.

Un dernier mot sur Mauro Bergamasco, qui s’apprête à disputer sa cinquième Coupe du monde…

Il apporte beaucoup d’expérience. C’est incroyable. Il nous aide beaucoup. Il a déjà vécu ces moments. Il nous explique comment faire, comment nous entrainer. On l’écoute. C’est un leader. Il nous parle beaucoup.

J.Ri