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Dusautoir: "Le Stade Toulousain, ma deuxième famille"

Thierry Dusautoir

Thierry Dusautoir - AFP

Quelques minutes après l’énorme hommage que lui a rendu le public d’Ernest-Wallon, Thierry Dusautoir est revenu avec émotion sur sa grande carrière achevée ce samedi soir lors de la victoire du Stade Toulousain contre Bayonne (40-12).

Thierry Dusautoir, à quoi avez-vous pensé lors de cette standing ovation à votre sortie?

J'étais ému et à l'écran géant j'ai vu ma mère, ma sœur, mon frère. Ça m'a touché, on m'a fait une très belle surprise, il y avait tous mes amis d'enfance qui m'ont amené au rugby. C'est la fin du cycle car dans les tribunes ce soir il y avait les personnes qui un jour m'ont amené sur un terrain. Ça a été une soirée vraiment géniale et en plus on a gagné. C'est dans la logique des choses un jour d'arrêter ce qu'on a commencé. J'ai décidé d'arrêter il y a quelques temps car je sentais que c'était le moment pour moi. J'avais envie de m'investir dans d'autres projets, je ne sais pas s'il y a vraiment un bon moment pour arrêter mais c'est certain que j'aurais préféré partir sur une saison plus intéressante en terme de résultats, de production de jeu. Je n’ai pas envie de résumer seize ans de carrière à cette dernière année. J'ai envie de penser à toutes les personnes que j'ai rencontrées au cours de ma carrière et qui m'ont aidé à vivre des moments vraiment fantastiques.

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Si vous deviez garder un seul souvenir dans votre carrière?

C'est difficile mais j'ai l'habitude de parler de la finale de la Coupe du monde 2011 (défaite 7-8 contre la Nouvelle-Zélande) car c'était à la fois le plus beau et le pire car on a été très proches d'être champions et ce jour-là on n'avait rien à se reprocher. Ça reste un moment vraiment gravé dans mon esprit.

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Vous êtes passés par de nombreux clubs mais Toulouse reste quand même à part?

C'est mon club de cœur, j'ai joué onze ans ici, j'ai vécu des moments exceptionnels avec de très grands joueurs: Yannick Nyanga, Pato Albacete, Jean Bouilhou, William Servat, Yannick Jauzion... La liste est vraiment longue, c'est une chance dans une carrière d'avoir pu rencontrer ces personnes-là. Je considère le Stade Toulousain comme une deuxième famille.

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JBi