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Toulouse-UBB: comment fonctionne le protège-dents connecté qui a entraîné la sortie temporaire de Ntamack

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Romain Ntamack a été contraint de céder sa place à la demi-heure de jeu de la finale de Top 14 entre le Stade Toulousain et l'UBB. La raison? Son protège-dents a bipé.

Et soudain, Romain Ntamack a dû quitter ses partenaires à la demi-heure de jeu lors de la finale de Top 14 entre Toulouse et l'UBB. A priori, pas de choc violent, mais l'ouvreur du Stade Toulousain a été rappelé par la patrouille. Pourquoi? Parce que son protège-dents a sonné.

Les protège-dents utilisent des accéléromètres et des gyroscopes (une technologie qui permet de mesurer les mouvements de rotation), semblables à ceux que l'on trouve dans les smartphones, pour mesurer les accélérations de la tête, qui sont à l'origine des forces subies par chaque joueur. Si les accélérations de la tête dépassent un certain seuil, le protège-dents envoie une alerte Bluetooth au médecin indépendant présent sur le bord du terrain. Le protège-dents de chaque joueur est fabriqué sur mesure à partir d'un scanner dentaire en 3D réalisé au cours des dernières semaines.

Introduit lors du VI nations en 2024

La technologie du protège-dents envoie un signal à une tablette détenue par le médecin indépendant présent en bord terrain si un joueur subit une accélération de la tête supérieure au seuil fixé. Si le médecin reçoit une alerte, il en informe l'arbitre et le joueur en question est sorti pour subir un protocole HIA 1 (couramment appelé protocole commotion). L'évaluation du choc à la tête est ensuite effectuée comme d’habitude en suivant le cadre du protocole.

Si cette technologie n'est pas faite pour diagnostiquer les commotions cérébrales, elle est utile pour identifier les joueurs qui ont subi des chocs importants, comme Romain Ntamack lors de la finale de Top 14. Mais l'international français a bien retrouvé ses coéquipiers en fin de première mi-temps. Les instances veulent simplement s’assurer que les joueurs en question vont bien.

Si l'outil a reçu quelques critiques, à l'image d'un Thomas Ramos qui le trouve trop imposant, le protège-dents s'impose dans le milieu du rugby. Il a notamment été introduit lors du Tournoi des VI nations.

AS avec WT