UBB: Urios a voulu "soulever une tempête" pour réveiller ses joueurs

Bordeaux a longtemps joué les premiers rôles en Top 14 cette saison mais a fini par perdre du terrain pendant la deuxième partie du championnat. Frustré du coup de mou de son groupe, Christophe Urios lui a mis la pression avant la barrage victorieux contre le Racing (36-16). Une réaction d’orgueil qui a plu au technicien et celui qui officie aussi dans les Grandes Gueules du Sport sur RMC s'en est félicité ce vendredi à la veille de la demi-finale contre Montpellier à Nice.
"Les tensions dont j’avais moi-même parlé, c’était des tensions… Enfin je ne suis pas surpris que vous me posiez cette question car vous aimez davantage le croustillant que le rugby. Mais je vais répondre. Effectivement il y a eu une semaine de tensions la semaine dernière car il y a avait de la tension. Mais cette tension qui a existé c’est la tension d’une équipe qui prépare une phase finale. La saison dernière elle était forte parce qu’il y avait une déception forte. Cette saison il y a eu une tension relative à la préparation d’une demi-finale de phase finale."
"Faire en sorte de soulver une tempête"
Satisfait de la réaction de son groupe au tour précédent, Christophe Urios y a vu la volonté d'aller au bout cette saison en Top 14. Le manager n'a donc pas caché sa joie d'avoir vu son plan réussir avec un déclic.
"Ce que j’ai voulu faire après le match de l’USAP, tout simplement, c’était de faire en sorte de soulever une tempête pour réveiller les mecs. Sur le match du Racing cela s’est plutôt bien passé. Maintenant on a Montpellier (face à nous). On verra comment cela va avancer. Donc les tensions que vous (les journalistes) décrivez, ce sont les tensions d’une équipe qui jouent les phases finales, qui veut gagner un quart de finale, qui veut gagner maintenant sa demi-finale et qui veut être champion. La semaine s’est passée normalement bien (sic). Elle a été courte mais normalement bien."
Urios méfiant après les deux victoires de l'UBB contre le MHR
Après le Racing au tour précédent, l’UBB affronter cette fois Montpellier pour une place en finale au Stade de France, le 24 prochain. Mais le manager du club girondin ne peut s’en empêcher et a remis un petit taquet à ses joueurs qui avaient réussi à battre à deux reprises le MHR cette saison en Top 14. Christophe Urios refuse d’y voir un quelconque avantage psychologique. Bien au contraire.
"A mon sens et connaissant mon groupe, cela peut-être le danger, a lancé calmement avant de s’interrompre quelques instants. A mon sens et connaissant mon groupe, cela peut-être le danger. On sait tous que sur les matchs de phase finale tout est remis à plat, tout est remis à zéro. Je ne pense pas que l’on ait un avantage psychologique sur Montpellier. Ce sont deux clubs qui ont des histoires à écrire, qui ont de l’envie et qui sont ambitieux avec des moyens importants. Ce sont deux grandes villes. Ce serait une terrible erreur de se dire qu’on les a battus deux fois et que cela va se reproduire de la même façon. Ce serait une terrible erreur. On les a battus, mais une fois d’un point et une fois de trois points donc…"