
Valeurs, argent, attitude : quand Altrad se paye Galthié
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Altrad et Galthié en octobre dernier. - AFP
Ce vendredi, Mohed Altrad, le président de Montpellier, ne s’est pas montré tendre avec son ex-entraîneur, Fabien Galthié, mis à pied à titre conservatoire. Morceaux choisis.
Une mise à pied prolongée
« La mise à pied se poursuit, bien sûr. Il n’a pas le droit de venir au club. C’est une mise à pied telle que la loi lui confère comme sens. On rentre dans une période de réflexion qui peut durer. Je vais regarder combien de temps la loi m’autorise sans exagérer, dans l’attente de prise de décision. En attendant, il rentre chez lui, ce qu’il a fait, il reste chez lui et il ne bouge pas. »
Que reproche-t-il à Galthié ?
« Les griefs, il y en a pas mal. Je lui reproche tout son comportement, toute cette attitude défaitiste, désengagée, non motivante. Ses déclarations parfois à l’emporte-pièce qui désorientent. Ce qu’on reproche à Galthié aussi, c’est sa campagne publicitaire (« Moi sélectionneur de l’équipe de France », pour Sport 2000 , ndlr). On lui reproche aussi le fait qu’il critique mes décisions, les absences pour France télévision, le Brésil,… Enfin, beaucoup de choses. Je lui reproche beaucoup de choses ! »
La réaction de Galthié
« Aujourd’hui, vous dites à votre employé ce que vous lui reprochez et vous lui laissez la parole pour qu’il s’explique. C’est ce qu’on a fait. Fabien Galthié n’a pas trouvé mieux que de ne rien dire, il réfute tout ça. Son comportement n’est pas très intéressant. Ce n’est pas valorisant pour lui. En tout cas, c’est comme ça que je vois les choses. A sa place, mais je ne suis pas à sa place, j’aurai des choses à dire. »
Des valeurs décriées