VI Nations: vers un nouveau format avec l'Afrique du Sud ou le Japon?

Attendu chaque année par les passionnés d’ovalie, le Tournoi des VI Nations pourrait à terme s’ouvrir vers d’autres équipes. Si à l’heure actuelle, le XV de France se retrouve à rivaliser avec l’Angleterre, l’Irlande, le pays de Galles ou encore l’Ecosse et l’Italie, plusieurs évolutions sont envisagées dans l’avenir.
Une ouverture sur l’Europe?
Et plusieurs visions s’opposent. D’un côté la fédération Rugby Europe, qui organise le "Tournoi B" aimerait la mise en place d’un système de relégation ou un changement de format avec huit nations engagées afin de permettre aux sélections émergentes comme la Géorgie, la Roumanie, la Russie ou l’Espagne d’intégrer le Tournoi.
"Nous souhaiterions que les VI Nations cherchent aussi à s’ouvrir au reste de l’Europe, a expliqué ce dimanche Octavian Morariu, patron de l’instance continentale, auprès du Daily Mail. Avec huit équipes on pourrait avoir deux poules de quatre, des demi-finales et une finale. [...] Leur motivation est commerciale alors que la mienne concerne le développement de ce sport."
Un bouleversement mondial?
Pour le plus grand regret du dirigeant roumain de Rugby Europe, le Tournoi des VI Nations aurait une autre idée derrière la tête afin d’augmenter les revenus avec des compétitions mieux vendues à l’international. Plutôt que d’intégrer les petites nations du rugby européen, deux nations issues du rugby de l’hémisphère sud pourraient participer à l’épreuve: l’Afrique du Sud et le Japon.
Fort de l’engouement grandissant du public nippon pour le rugby ainsi que de la présence des champions du monde en titre, envisagée à l'horizon 2023, le Tournoi des VI Nations s’offrirait une réelle plus-value commerciale.
Pas de changement dans l’immédiat
Pour le moment, aucune des innovations souhaitées, envisagées ou même pensées, ne devrait se réaliser à court terme. Le comité des VI Nations a voté ce mercredi une résolution afin de regrouper médiatiquement et financièrement les compétitions féminines, masculines et juniors lors de la saison 2020-21. Le message est clair, les six meilleures nations européennes restent unies… Jusqu’à quand?