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Trinh-Duc: "Personne ne s’imposera en 10 avec le XV de France"

François Trinh-Duc

François Trinh-Duc - AFP

Blessé au radius en novembre avec le XV de France, c’est loin du terrain que François Trinh-Duc a dû observer les Bleus perdre deux de leurs trois premiers matches du Tournoi des VI Nations. Dans un entretien accordé à RMC Sport, l’ouvreur du RCT évoque son retour imminent à la compétition, le poste d’ouvreur tant critiqué, ainsi que la volonté de Bernard Laporte de placer les internationaux sous contrats fédéraux.

Son état de forme

« J’ai passé trois mois en salle de musculations. Maintenant ça va très bien. J’ai retrouvé le terrain depuis trois semaines. Je suis très heureux, très excité. J’ai hâte de retrouver le jeu et cette équipe de Toulon. »

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Les difficultés des Bleus

« L’équipe de France est en construction. Il faut parfois avoir des défaites encourageantes, mais pour construire, c’est sûr que c’est la victoire qui permet de donner de la confiance à l’ensemble des joueurs, à l’ensemble du staff et à l’ensemble du public. On l’a vu contre l’Ecosse (victoire 22-16 le 12 février). Donc je sais que les gens sont déçus parce qu’ils ont envie que l’équipe de France gagne. On apprend de nos défaites forcément, donc je fais confiance à l’ensemble du groupe et du staff pour tirer les bonnes leçons, avancer et s’en servir en tout cas. Mais les défaites, c’est toujours rageant pour tout le monde, je suis d’accord. »

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Les critiques sur le poste d’ouvreur

« Cette sensation, je l’ai depuis que j’ai joué mon premier match en équipe de France. Numéro 10, personne ne s’impose. Pour en avoir parlé avec des anciens numéro 10 d’il y a 10, 20 ou 30 ans c’était le même problème. Donc oui, je pense que jamais personne ne s’imposera en numéro 10 en équipe de France parce le débat sera toujours ouvert. Quand on a la confiance du staff et de ses partenaires, c’est quand même là le plus essentiel. »

L’objectif de Laporte sur les contrats fédéraux

« Est-ce que c’est la solution miracle? Je ne pense pas mais ça a le mérite de faire avancer les choses. On est dépendant des deux entités, on ne peut pas refuser, on est toujours très fier de porter de notre club comme celui de notre équipe nationale. On ne va pas cracher dans la soupe, on est toujours content de jouer. Cette convention, c’est une belle étape.C’est une bonne chose pour le XV de France puisque Bernard Laporte a fait des résultats de l’équipe de France sa priorité, et je pense que ça passera peut-être par des contrats fédéraux. Après ça va mettre du temps à se mettre en place, vu que les présidents, et la Ligue sont aussi importants. C’est vrai qu’il y a une différence d’objectifs entre les clubs et l’équipe de France. En tout cas, ça a le mérite de faire avancer les choses. »

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la rédaction avec FGe, à Toulon