Australie: un des réfugiés retenus dans le même hôtel que Djokovic libéré après 8 ans de rétention

Les images de Novak Djokovic à la fenêtre d'un hôtel pas vraiment de grand standing car retenu par les autorités australiennes avaient fait le tour du monde. Non vacciné contre le Covid-19, le Serbe avait été au coeur d'un feuilleton pour savoir s'il allait oui ou non participer à l'Open d'Australie. Il avait finalement dû - et pu - repartir sans avoir joué. Mais cette situation a mis en lumière le Park Hotel et ses occupants.
Depuis plusieurs années, plusieurs réfugiés y sont détenus. Parmi eux, se trouvait Mehdi Ali. Arrivé en Australie à l’âge de 15 ans, ce réfugié iranien a enchainé les séjours dans des centres de rétention, en attendant de savoir quel sort lui serait réservé. Ce jeudi, Mehdi a annoncé sur Twitter sa libération, comme relayé par les médias australiens: "Ce soir, je suis libre et je quitte l’Australie pour commencer ma nouvelle vie aux Etats-Unis."
La pensée de Mehdi Ali pour les réfugiés détenus
L’homme désormais âgé de 24 ans a eu une pensée pour ceux qui restent encore bloqués en Australie: "Je ne serai pas heureux tant que tous mes amis n’auront pas été libérés. Ce n’est pas la liberté tant que nous ne sommes pas tous libres. Merci à tous pour le soutien."
Dans des propos retranscrits par The Age, Djokovic avait partagé son regret de ne pas avoir rencontré Mehdi Ali. Tout en laissant un message, concernant la situation des réfugiés: "Je suis désolé de ne pas avoir eu la chance de le rencontrer. J’espère avoir l’occasion de le faire un jour… Je viens d’un pays qui a connu de nombreux réfugiés (…) Nous essayons de trouver un moyen de les aider encore plus."

Nombre d’entre eux avaient profité de la présence du Serbe dans l’hôtel afin de mettre en lumière leur situation délicate en Australie. Des inscriptions sur les fenêtres "9 years long" et "Free them all" étaient visibles.