Guerre en Ukraine: Roman Abramovich pourrait vendre Chelsea, trois offres attendues

Après la mise en retrait, le retrait définitif pour Roman Abramovich? C'est en tout cas une hypothèse que rapporte le très sérieux quotidien britannique The Telegraph. Le propriétaire russe de Chelsea, à la tête du club londonien depuis 2003, avait décidé de se mettre en retrait de la direction des Blues en fin de semaine dernière après l'invasion des troupes russes en Ukraine, laissant la main aux administrateurs de la fondation du club.
Trois offres de rachat sur la table d'Abramovitch d'ici la fin de semaine?
Un nouveau pas pourrait être franchi puisque Abramovich pourrait se résoudre à vendre Chelsea rapporte The Telegraph. Trois offres de rachat devraient arriver sur son bureau dans la semaine, et celles-ci pourraient conduire le milliardaire de 55 ans à considérer pour la première fois une cession. Les sanctions économiques à l'encontre de la Russie et qui viseraient également le propriétaire des Blues - dont les avoirs pourraient être gelés et saisis - pourraient en effet jouer un rôle déterminant rapporte le quotidien.
Selon plusieurs médias, dont l’agence de presse AP (pour Associated Press), Roman Abramovich aurait été approché par l'Ukraine afin de participer aux pourparlers avec la Russie dans l'espoir de rapprocher les deux camps et aboutir à une solution afin de mettre fin au conflit armé. Sa mise en retrait avait fait l'objet d'un communiqué laconique de la part de Chelsea, exprimant que "la situation en Ukraine est horrible et dévastatrice", et que "les pensées du Chelsea FC vont à tout le monde en Ukraine. Tout le monde au club prie pour la paix."
Ces derniers jours, Thomas Tuchel, l'entraîneur des champions d'Europe et champions du monde en titre, avait reconnu être "perturbé" par la situation. "Personne ne s'attendait à ça. C'est très irréel, comme je l'ai dit, ça perturbe nos esprits", expliquait-il en marge de la finale de la Coupe de la ligue anglaise contre Liverpool (0-0, 10 tab à 11). Mardi en conférence de presse, en amont du match de Cup des Blues face à Luton, le manager allemand s'était d'ailleurs emporté auprès des journalistes après une énième question sur la guerre en Ukraine. Une chose est sûre : le flou planant sur la direction n'aide certainement pas à diminuer la tension qui règne sur le club londonien...