
JO 2022: la patineuse russe Kamila Valieva non sanctionnée par l'agence russe antidopage
La patineuse russe Kamila Valieva n'a pas été sanctionnée par l'agence russe antidopage, qui a estimé qu'elle n'avait commis "aucune faute ou négligence" après son contrôle positif à une substance interdite avant les Jeux olympiques de Pékin, a annoncé vendredi l'Agence mondiale antidopage (AMA).
L'Agence, dont le siège est à Montréal, s'est dite "préoccupée" par cette conclusion du tribunal disciplinaire russe et a précisé qu'elle n'hésiterait pas à exercer son droit d'appel devant le Tribunal arbitral du sport (TAS). Le tribunal russe a estimé que, bien que l'athlète ait commis une violation des règles antidopage, elle n'avait commis "aucune faute ou négligence", détaille l'AMA qui a demandé la décision complète pour pouvoir l'analyser.
Aucune sanction n'a été imposée par le tribunal, à l'exception de l'annulation de ses résultats à la date du prélèvement, soit le 25 décembre 2021.
L'âge minimum chez les seniors modifié
En février dernier, Valieva, patineuse russe de 15 ans, s'est retrouvée au milieu d'une affaire de dopage en plein JO de Pékin, après le résultat positif à un contrôle antidopage antérieur. Au cœur d'une tempête médiatique, la jeune fille s'était écroulée sous la pression et avait terminé en larmes, quatrième.
Valieva avait été contrôlée positive à la trimétazidine, une molécule utilisée pour soigner les angines de poitrine et placée depuis 2014 sur la liste des interdictions de l'Agence mondiale antidopage car elle favoriserait la circulation sanguine. Selon un membre du comité exécutif du CIO, Valieva, championne d'Europe en titre et grande favorite de ces Jeux, aurait expliqué avoir été contaminée par un produit consommé par son grand-père. Elle aurait bu dans son verre, selon la version des médias russes.
La Fédération internationale de patinage (ISU) a depuis relevé l'âge minimum des patineurs et patineuses artistiques à 17 ans au lieu de 15 actuellement pour participer aux compétitions seniors.