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Boxe: Wilder prévient les futurs copains de ses filles, il les testera sur un ring

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A l’approche de sa troisième danse contre Tyson Fury, le 9 octobre, Deontay Wilder multiplie les petites phrases dans les médias. Si son rival en prend pour son grade, avec même des soupçons de faux Covid, le poids lourds américain fait aussi parler avec une sortie – lancée avec humour – où il explique ce qu’il réservera aux prétendants de ses filles.

Ah, Deontay Wilder et ses déclarations sensationnelles… Ancien champion WBC des lourds, ceinture perdue contre Tyson Fury en février 2020 et qu’il tentera de récupérer face au Britannique le 9 octobre à Las Vegas, l’Américain est connu pour sa droite surpuissante mais aussi pour ses punchlines provocatrices. On se souvient, par exemple, des nombreuses critiques quand le boxeur US avait annoncé vouloir tuer quelqu’un dans un ring. Une volonté réitérée depuis. Cette fois, ce sont ses filles qui vont pouvoir réagir.

Invité du PBC Podcast avant la trilogie contre Fury, le "Bronze Bomber" a été interrogé sur la relation avec ses enfants – il en a revendiqué huit de quatre femmes différentes dans une interview à BT Sport en août 2019 – et a profité de l’occasion pour adresser un message d’avertissement aux futurs prétendants de ses filles: "J’ai des enfants géniaux, je n’ai aucun problème avec eux. Mais je dis à toutes mes filles: si vous avez des copains, je vais devoir les rencontrer. Ils vont devoir faire au moins trois rounds en sparring avec moi pour que je sache qu’ils puissent bien protéger mes filles."

La sourire dans sa voix confirme que celui qui se définit toujours comme un papa gaga dit ça avec humour. Mais s’il met un jour sa menace à exécution, on souhaite bon courage à celui qui se retrouvera dans le ring face au géant américain. Même pour un sparring. La chose pourrait d’ailleurs arriver vite: sa première fille, Naieya, née avec le spina bifida (malformation au niveau de la colonne vertébrale qui peut entraîner de lourdes séquelles, notamment sur le plan neurologique, et qui avait poussé les docteurs à lui dire qu’elle ne marcherait sans doute jamais) et qui se porte aujourd’hui bien après avoir été opérée cinq fois durant sa jeunesse, a eu seize ans il y a quelques mois et se rapproche à grands pas du moment où elle souhaitera peut-être présenter un copain à son père.

En attendant ce moment, Wilder se concentre sur une chose: son troisième choc contre le "Gypsy King", qui l’avait totalement dominé lors de leur dernière danse commune entre les cordes. Un rendez-vous imposé par la justice et très attendu pour lequel les deux protagonistes, connus pour être des grandes gueules, s’envoient des piques XXL par médias interposés. Son nouveau coach Malik Scott prédit un KO en moins de cinq rounds? "Ce sera plutôt trois, anticipe Wilder. On en revient à ma fameuse citation: ils doivent être parfaits pendant douze rounds alors que je n’ai besoin de l’être que pendant deux secondes."

"Je ne pense pas qu'il ait eu le Covid..."

Le report de ce choc très attendu du 24 juillet au 9 octobre pour cause de cas de Covid dans le camp Fury (dont Tyson lui-même)? L’Américain y voit une autre explication: "Ils essaient de fuir le combat alors que je cours vers lui. Je ne pense pas qu’il ait eu le Covid… Je sais que son camp de préparation ne se passait pas bien. Les jeunes le transperçaient. Il y avait un jeune de mon camp qui le transperçait."

A l’approche du combat, les esprits s’échauffent. Et après quelques mois de rendez-vous manqués, ceux qui aiment voir les poids lourds boxer ont un beau programme devant eux dans les semaines à venir entre la défense des titres WBA Super-IBF-WBO par Anthony Joshua face à l’ancien roi unifié des lourds-légers Oleksandr Usyk, prévue le 25 septembre à Londres dans le stade du club de Tottenham, et ce Fury-Wilder III (nul lors du premier en décembre 2018, le Britannique vainqueur du deuxième sur TKO). On a hâte de voir tout ça.

https://twitter.com/LexaB Alexandre Herbinet Journaliste RMC Sport