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UFC: "La clé, c’est la patience", Nassourdine Imavov justifie son refus d’affronter le Brésilien Caio Borralho

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En marge d’une séance d’entraînement, Nassourdine Imavov, n°1 de la catégorie des -84kgs à l’UFC, a expliqué pourquoi il n’avait pas accepté de se mesurer au Brésilien Caio Borralho, classé n°6. Le Français, qui espère obtenir un combat pour le titre, estime que le membre des Fighting Nerds n’est pas encore assez légitime pour le défier dans la cage.

Le regard tourné vers le trône. Nassourdine Imavov espère décrocher prochainement un combat pour le titre dans la catégorie des -84kgs à l’UFC. Le Français de 30 ans, natif du Daghestan, est classé n°1 des challengers après une série impressionnante de quatre succès en l’espace d’un an. Début février, il a terrassé le légendaire Israel Adesanya à Riyad (Arabie saoudite) en s’imposant par TKO au deuxième round. Il attend désormais de connaître le nom de son futur adversaire à l’heure où Dricus Du Plessis, qui détient la ceinture, est annoncé à l'infirmerie, et que Khamzat Chimaev, juste derrière lui au classement, est en embuscade.

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Une chose est sûre, il n’affrontera pas Caio Borralho. Nassourdine Imavov a refusé un combat face au Brésilien de 30 ans, ancien professeur de mathématiques et de chimie. Le membre des Fighting Nerds, un collectif très populaire basé à Sao Paulo, est aujourd’hui n°6 du classement des poids moyens. Passé par les Dana White’s Contender Series, il est invaincu depuis ses débuts à l’UFC (sept victoires) et reste sur un succès sur décision unanime face à Jared Cannonier l'été dernier à Las Vegas. Au total, il compte 17 victoires en 19 apparitions chez les professionnels. Insuffisant pour convaincre Nassourdine Imavov de lui laisser une chance.

"Oh, attend ton tour"

Dans une vidéo tournée par Championship Rounds durant l’un de ses entraînements, le Français (16 victoires en 21 combats professionnels) a justifié son refus d’affronter celui qui l’a traité de "lâche", en arguant qu’il était "la honte du Daghestan". Imavov explique ne pas vouloir battre un adversaire qui n’aurait pas la légitimité pour le défier: "Ça se fait éteindre, ça dort, après les gens sont là: ‘C’est normal, il était n°1, c’est normal’. C’est leur manière de manager (sa carrière): tomber vers l’avant. C’est mieux de tomber en avant que de tomber en arrière."

"Donc il arrive contre le n°1, il se fait botter les fesses, ensuite il va dire: ‘C’est normal’. Il va se refaire, il va revenir plus fort… Oh, attend ton tour. Petit à petit. Il faut être patient dans la vie. Il y a des gens qui ne sont pas patients. La clé, c’est la patience."

https://twitter.com/AlexJaquin Alexandre Jaquin Journaliste RMC Sport