UFC Paris 2024: "Je ne vois pas", la terrible séquence entre Saint Denis et le médecin avant l'arrêt de son combat contre Moicano

Une immense désillusion. En clôture de la troisième édition de l'UFC Paris qui a encore une fois tenu toutes ses promesses samedi, Benoît Saint Denis a été battu par le Brésilien Renato Moicano après un arrêt de l'arbitre juste avant la troisième reprise. Les yeux complètement tuméfiés et le visage en sang à cause de la multitude de coups à la tête reçus pendant près de cinq minutes dans le premier round, la nouvelle star du MMA tricolore a vu le médecin français Jean-Marc Sène mettre fin au massacre juste avant le troisième round.
"Je vais faire des tests et tu vas me dire combien de doigts j'ai", lui a enjoint ce dernier à la fin du second round, en demandant au combattant de fermer son oeil droit. "Trois, deux, un. Trois, deux", répond d'abord le Français, avec succès. Mais le test n'est pas concluant de l'autre côté. "Je ne vois pas", concède BSD alors que le médecin lui cache l'oeil gauche et lui montre trois doigts. "Et là, combien?", demande le médecin en présentant deux doigts. "Je ne vois pas", répète-t-il, l'oeil droit complètement fermé.
"Mais je peux voir de l'oeil gauche"
"On stoppe car il ne voit plus de l'oeil droit. On doit stopper", déclare alors Jean-Marc Sène auprès de l'arbitre. Au plus grand dam de Benoît Saint Denis. "Mais je peux voir avec l'oeil gauche", a-t-il tenté de plaider. Sans succès. Malgré un deuxième round remporté par le Français sur la carte des juges, c'est bien le Brésilien qui s'est imposé par TKO, après dix minutes de combat dévastatrices.
C'est un nouveau coup d'arrêt pour Benoît Saint Denis, qui cherchait à se relancer après le revers de l'UFC 299 à Miami contre Dustin Poirier. Alors que ce combat dans la capitale française était une belle opportunité de se replacer dans la course au titre chez les légers, le voilà désormais sous la menace d'une sortie du top 15. Sur X (anciennement Twitter), le "God of War" a tout de même voulu rassurer ses fans après cette désillusion. "Ce n'était pas mon jour" a-t-il avoué, tout en relativisant. "Dieu met des épreuves sur notre chemin et celle là n’est rien comparé à ce que j’ai pu vivre."