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Nadal : « Chaque victoire veut dire beaucoup »

Rafael Nadal

Rafael Nadal - -

Qualifié pour les huitièmes de finale après sa facile victoire mercredi sur l’Australien Marinko Matosevic (6-1, 6-2), l'octuple vainqueur du Masters 1000 de Monte-Carlo a parfaitement entamé son retour sur la terre battue européenne. Mais ses récentes blessures le rendent prudent.

Rafael, vous n’auriez pas pu espérer meilleur départ…

Oui, j’ai bien joué, avec la bonne intensité, sans faire de fautes. J’ai eu de bons placements, et ça m’a mis en confiance. Commencer le match avec un 3-0, 4-0… m’a donné un gros avantage. Je suis très content de mes débuts.

N’avez-vous pas la pression de devoir être à la hauteur de votre palmarès exceptionnel ici (huit succès d’affilée) ?

Ecoutez, aujourd’hui (mercredi), je n’ai gagné que le deuxième tour… C’est beaucoup trop tôt pour dire quoi que ce soit. Franchement, après ce qu’il s’est passé l’an dernier, je ne peux pas venir ici et me dire que j’ai la pression de devoir gagner. Chaque victoire veut dire énormément pour moi.

Depuis 10 ans que vous êtes sur le circuit, il y a de moins en moins de joueurs de terre battue…

Et dans 10 ans, il y en aura encore moins si on continue comme cela. C’est normal, si on réduit le nombre de tournois sur terre, et qu’on augmente le nombre de tournois sur dur, il y aura de plus en plus de joueurs spécialiste de dur. C’est comme cela.

Comment avez-vous réagi quand votre adversaire a fait tomber vos bouteilles d’eau (qu’il place soigneusement devant lui à chaque changement de côté, ndlr) ?

Rien (il sourit). C’est quelque chose que je ne ferais pas à un adversaire. Ça ne m’a pas mis la pression, ça m’a plutôt fait rire. Il a certainement pensé que ça allait me déstabiliser. J’ai simplement remis les bouteilles à leur place.

Vous avez demandé à ce qu’on ne vous parle plus de votre genou…

Ce que j’ai dit, c’est que je voulais jouer au tennis, parler de tennis, et que je ne voulais plus revenir sur cette histoire de genou. Trop parler de ça n’est pas bon pour moi, pas plus que pour mon adversaire, le tournoi, le tennis. C’est du passé. J’espère que ça se passera bien. Si ça devait se passer mal, je vous le dirais.

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Propos recueillis par Eric Salliot à Monte-Carlo