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Retraite de Nadal: "Il est resté fidèle à lui-même", salue Bartoli malgré la défaite en Coupe Davis

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La victoire en Coupe Davis des Pays-Bas contre l'Espagne a envoyé Rafael Nadal à la retraite mardi soir, à Malaga. Au lendemain des adieux de la légende espagnole, le Super Moscato Show est revenu sur cette grande dernière, avec de belles anecdotes.

Une dernière où le côté sportif est passé au second plan. Au lendemain de la défaite de l'Espagne contre les Pays-Bas, en quarts de finale de la Coupe Davis, les yeux (humides) sont bien sûr tournés vers Rafael Nadal, désormais retraité. Ce mercredi, le Super Moscato Show est logiquement revenu sur cette nouvelle page à tourner. "Il n'était pas à son meilleur niveau, c'est sûr, mais personne ne peut lui reprocher", tient à rappeler Marion Bartoli, soutenue par Vincent Moscato: "Il a tellement tout gagné. Personne ne se souviendra de ce match pour le côté sportif".

"On ne peut rien lui reprocher"

Mardi à Malaga, bien qu'il soit diminué physiquement, "Rafa" a continué de faire du "Rafa", estime l'heureuse finaliste de Wimbledon 2013. "La manière dont il a joué, a harangué le public, a placé ses bouteilles... Il est resté fidèle à lui-même. On ne peut que l'aimer. On ne peut rien lui reprocher, c'est un exemple pour les jeunes pour son tennis et son fair-play", a raconté Bartoli dans le Super Moscatio Show, avant d'ajouter: "La cérémonie, aussi, a été à son image: simple et respectueuse."

"Des valeurs à montrer dans toutes les écoles de tennis" estime l'ancienne n°7 mondiale, qui a côtoyé Rafael Nadal durant de nombreuses années. "Je me rappelle qu'avant le début d'un Roland-Garros, il était devant moi dans la queue pour réserver les courts pour pouvoir s'entraîner. Il était surpris à chaque fois qu'on lui donne le court central, alors que ça ne le dérangeait pas de s'entraîner ailleurs. Ça démontre vraiment sa modestie", rapporte celle qui a ensuite pris sa retraite en 2013.

Président du Real Madrid, match d'exhibition... le futur de Nadal

Vainqueur de 22 titres du Grand Chelem, le natif de Manacor a été l'un des champions les plus dominants de ces deux dernières décennies, aux côtés des Djokovic et Federer. Marion Bartoli se souvient d'une anecdote sur ce côté bosseur de l'Espagnol. "C'était lors de l'US Open de 2010, Rafa s'entraîne avec Tony Nadal qui estime que son revers en défense n'est pas assez solide et, par conséquent, n'arrive donc pas à jouer croisé. Son entraîneur lui fait faire pendant une heure trente consécutivement que des croisés revers dans le carré de service. Il a fait pendant 90 minutes le même exercice sans broncher, alors qu'habituellement au bout de 10 minutes grand maximum on en a marre. Non, lui a multiplié les coups sans parler et a remporté la compétition derrière", raconte-t-elle dans le Super Moscato Show.

À 38 ans maintenant, ses grandes heures sont désormais derrière lui et se pose légitimement la question de son avenir. Si son amour pour le Real Madrid l'amène potentiellement à travailler ensuite pour son club de coeur, Nadal pourrait d'abord rester sur les courts. "Il est aussi question d'essayer de battre le record de spectateurs avec un match d'exhibition au Santiago-Bernabeu, avec une rencontre nostalgique entre Nadal et Federer", a ajouté Eric Salliot, consultant tennis pour RMC Sport, ce mercredi.

Nathan Giordana avec le Super Moscato Show