Djokovic : « Je prends tout le monde au sérieux »

Après ses succès à Wimbledon, l’US Open et l’Open d’Australie, Novak Djokovic a l’occasion de réussir le « Djoko Slam » (un Grand Chelem sur deux ans) s’il s’impose à Roland-Garros. De quoi motiver comme jamais le numéro 1 mondial.

Novak, ressentez-vous une pression supplémentaire avant Roland-Garros, le seul Grand Chelem qui manque à votre palmarès ?

Je suis très excité, très positif. Cela me donne de la motivation pour jouer toujours mieux à chaque match auquel je participe. On verra. C’est un tournoi de deux semaines, tous les joueurs ont la motivation pour bien faire. Mais je sais que j’ai l’opportunité de faire quelque chose que peu de joueurs ont l’opportunité de faire dans leur carrière.

Que pensez-vous du tirage au sort, qui pourrait vous opposer à Roger Federer en demi-finale ?

Je ne veux pas aller trop vite. C’est toujours la mentalité que j’ai avant un Grand Chelem. Il faut prendre les matchs les uns après les autres, marche après marche. Les joueurs n’ont généralement rien à perdre et entrent sur le court avec une grande envie de gagner contre les meilleurs joueurs. C’est pour cela que je suis très prudent et que je prends tout le monde au sérieux.

Dans quel état d’esprit êtes-vous après vos deux finales perdues face à Rafael Nadal sur terre battue (à Monte-Carlo et Rome) ?

Je suis confiant. J’ai eu une grande année 2012. C’est dur de comparer avec l’année 2011 parce que je n’avais pas perdu un match au cours des six premiers mois. C’était évidemment difficile de répéter cela. Mais je pense que gagner l’Open d’Australie, le tournoi de Miami et jouer deux finales sur terre battue, c’est assez bien pour moi, en particulier lors du dernier tournoi de Rome. J’ai remporté de belles victoires et perdu la finale contre Rafa. Mais je suis bien préparé et je me sens bien physiquement et mentalement.

Propos recueillis par Rodolphe Massé