Nadal marche sur l’eau !

L'Espagnol, convalescent après des mois d'ennuis aux genoux, gêné dernièrement aux adducteurs, est quand même en demi-fianle de l'US Open... - -
Enfin ! Entré dans l’arène jeudi pour son quart de finale contre Fernando Gonzalez, Rafael Nadal n’a levé les bras en vainqueur que deux jours plus tard. La faute à des averses continues sur New York, qui ont interrompu deux fois la rencontre le premier jour et empêché de disputer la moindre minute de tennis avant-hier.
L’Espagnol menait 7-6 et 3-2 dans le jeu décisif du deuxième set au moment du report définitif de la rencontre. Il n’a finalement eu besoin que de 35 minutes supplémentaires pour écarter définitivement le Chilien (7-6, 7-6, 6-0), dont l’énorme bras droit s’est visiblement dissous dans l’humidité ambiante.
Souffrant de douleurs abdominales depuis le troisième tour contre son compatriote Nicolas Almagro, ce qui l’a contraint à déclarer forfait pour les demi-finales de la Coupe Davis contre Israël, le troisième joueur mondial a ainsi profité pleinement des errements de son adversaire. Breaké d’entrée dans la troisième manche, Gonzalez a cassé sa raquette de rage avant de balancer la rencontre, achevée avec 59 fautes directes au compteur (contre 13 à Nadal), dont la dernière sur la balle de match.
Pour enlever le dernier Grand Chelem qui manque à son palmarès, le Majorquin de 23 ans va désormais devoir enchaîner deux rencontres en deux jours. Avec un premier rendez-vous aujourd’hui contre le colosse argentin Juan Martin Del Potro, qui a eu quarante-huit heures pour recharger ses batteries. « Ça sera difficile. Je vois tous les matches comme difficiles, a confié Toni Nadal, son oncle et entraîneur. Mais on n’arrive pas en finale d’un tournoi du Grand Chelem en jouant contre des joueurs de chez moi (sic). J’ai peur de Del Potro. C’est normal. Tout comme j’avais peur de Gonzalez ou Monfils. J’ai peur, mais pas plus que ça. » Del Potro a battu l’ancien numéro 1 mondial lors de leurs deux dernières confrontations cette année, à Miami et à Montréal. Mais « Rafa » sort trop de la norme pour se fier aux statistiques...