Roland-Garros: pourquoi les loges du Chatrier étaient enfin déjà remplies ce mercredi dès le matin

Parfois vides sur le début de journée, les loges du court Philippe-Chatrier ont rapidement fait le plein ce mercredi pour les quarts de finale du tableau féminin à Roland-Garros. Une réussite permise par les organisateurs en faveur de spectateurs présents sur le site du tournoi parisien en marge du match de la Française Loïs Boisson.

Souvent décrié pour des tribunes VIP clairsemées voire presque vides, Roland-Garros s'est évité une pareille mésaventure ce mercredi lors des quarts de finale du tableau féminin. Dès le premier match de Coco Gauff contre Madison Keys (6-7, 6-4, 6-1) puis lors du fabuleux exploit de Loïs Boisson contre Mirra Andreeva (7-6, 6-3), les tribunes du court Philippe-Chatrier ont fait le plein.

Fait rare, les loges du Central étaient déjà bien garnies pour le premier quart de finale féminin. De nombreux spectateurs ont pu accéder alors qu'ils n'avaient pas de billets pour le Central. Ce sont les spectateurs qui ont pris l'option "UPGRADE" payante qui leur permet d'occuper les sièges vides tant que les occupants des loges ne sont pas présents.

>> Revivez l'exploit de Loïs Boisson à Roland-Garros

Des scènes parfois étranges en tribunes

En revanche, si le titulaire du billet arrive, les équipes de Roland-Garros doivent déplacer les spectateurs installés sur d'autres places de la tribune. On a ainsi pu assister aussi à des scènes où des spectateurs étaient accompagnés par le personnel de la Fédération afin de trouver une place en tribunes.

Des séquences parfois décriées par certains observateurs mais finalement assez logiques pour les détenteurs de billets. Quoiqu'il en soit, l'opération remplissage des loges a bien fonctionné et a permis à Loïs Boisson de profiter d'une belle ambiance dès le début de son quart de finale contre sa rivale russe.

Des rotations de spectateurs pendant le match de Lois Boisson

C'est ce qui s'est passé lors du match de Loïs Boisson. Lors des premiers changements de côté, les occupants des loges sont arrivés progressivement dans les tribunes.

Le personnel du tournoi a donc dû faire sortir les possesseurs de billets pour les courts annexes. Ce qui explique parfois les nombreux mouvements tardifs dans les tribunes alors que les deux joueuses étaient prêtes à jouer.

JGL avec Anthony Rech