Roland-Garros: Serena Williams contrainte de changer sa tenue de "princesse guerrière"?

Serena Williams a effectué son grand retour à Roland-Garros ce mardi, vêtue d'une combinaison de "princesse guerrière" qui a beaucoup surpris les organisateurs et son adversaire, Kristyna Pliskova. Si bien que l’ancienne numéro un mondiale pourrait être contrainte de changer de tenue pour la suite du tournoi.

Reverra-t-on Serena Williams en Catwoman demain pour son deuxième tour face à l’Australienne Ashleigh Barty? Rien n’est moins sûr. D’après nos informations, la tenue noire intégrale moulante de l’Américaine a totalement pris de court les organisateurs. Pas sûr qu’elle ait été validée… "Il y a de grosses discussions" nous confie-t-on dans la zone du juge-arbitre. Même des équipementiers concurrents sont venus aux renseignements.

En excellente communicante, Serena Williams avait joué sur le côté princesse guerrière. "Je vis toujours dans une vie de fantaisie. J'ai toujours voulu être une super héroïne. Dedans je me sens un peu comme une héroïne", avait-elle déclaré en conférence de presse.

Et comme dans le film, il y a un secret dans l’armure. L’ex-numéro 1 mondiale ne s’est pas cachée des complications lors de sa grossesse. Cette combinaison a des vertus de compression: "J’ai eu des problèmes de caillots de sang. J'en ai eu beaucoup au cours des douze derniers mois. Elle a effectivement une fonctionnalité. J'ai beaucoup porté de pantalons en jouant, parce que cela me permet une meilleure circulation sanguine. C'est une combinaison amusante qui a une fonction aussi". 

Un précédent à Wimbledon

Sauf que cette tenue n’est peut-être pas réglementaire. Kristyna Pliskova, son adversaire, l’a d’ailleurs relevé hier en conférence de presse. "Je me demandais si c’était dans les règles, avait dit la Tchèque. Je ne sais même pas quelle matière c’est. On dirait du néoprène. Elle est supposée suivre les règles. Sinon, on la fait jouer nue".

Il y a un précédent en Grand Chelem qui pourrait inciter les organisateurs à inviter Serena Williams à ranger sa combinaison intégrale. En 1985, au premier tour de Wimbledon, l’Américaine Ann White avait joué dans une combinaison blanche ultra moulante. Son match avait été interrompu à un set partout. Le juge-arbitre l’avait convoquée pour lui indiquer que sa tenue "était inappropriée". Le lendemain, Ann White avait revêtu une tenue plus traditionnelle. Et elle avait eu cette déclaration piquante: "C’est leur tournoi, je ne veux pas les heurter. Je ne voulais pas que les gens recrachent leurs fraises à la crème à cause de moi".

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ES