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F1: les clés du duel Vettel-Hamilton sur la fin de saison

Lewis Hamilton - Sebastian Vettel

Lewis Hamilton - Sebastian Vettel - AFP

La seconde partie de saison en F1 est lancée ce week-end avec le Grand Prix de Belgique avec en trame de fond la lutte pour le titre entre Sebastian Vettel et Lewis Hamilton. Décryptage des clés de ce très chaud duel.

La technique et la fiabilité:

Pour l’instant, c’est Ferrari qui a eu à souffrir de problèmes techniques. C’était à Silverstone, à la toute fin du Grand Prix, quand les pneus de Raïkkonen et Vettel ont explosé. Cela a permis à Lewis Hamilton de revenir provisoirement à un point de son rival avant la course en Hongrie. A l’inverse, les flèches d’argent ont été plutôt épargnées. A noter, simplement, le problème de "head rest" (repose tête) qui a coûté la victoire à Hamilton à Bakou.

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Sur cette deuxième partie de saison, une menace plane sur Vettel: il a déjà utilisé les quatre turbos autorisés par saison. S’il doit en changer sur les neuf Grand Prix restants (ce qui est assez probable), il sera pénalisé de dix places sur la grille de départ.

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L’équipier:

Les seconds couteaux auront un rôle à jouer dans cette deuxième partie de saison: protéger leurs leaders. C’est à double tranchant. Bottas est impressionnant depuis le GP du Canada et reste sur cinq podiums consécutifs dont une victoire. A ce rythme, il peut priver Vettel de certains succès… Mais aussi chiper de précieux points à Lewis Hamilton et finir par le plomber. La stratégie de Mercedes qui, jusqu’à présent, a toujours laissé ses pilotes se battre à la régulière, sera prépondérante. A l’inverse, le vétéran Kimi Raïkkonen n’a signé que deux podiums cette saison, en Russie et à Monaco. Il ne risque donc pas de faire trop d’ombre à son équipier… Mais pas non plus d’embêter sérieusement Hamilton. Chez Ferrari, la consigne est claire: priorité à Vettel.

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Les circuits:

A priori, l’avantage va plutôt à Mercedes si l’on considère les circuits restants. En effet, Spa, Monza, la Malaisie, Austin et Abu Dhabi (6 GP sur les 9 derniers de la saison) sont des pistes qui laissent la part belle à la puissance moteur. De longues lignes droites, de grandes courbes rapides avec beaucoup d’appuis qui correspondent davantage aux caractéristiques de la Mercedes. D’autant que la firme allemande a apporté ce week-end en Belgique une nouvelle version de son groupe propulseur. De la capacité de Ferrari à répondre à cette évolution dépendra le sort du championnat. La Scuderia devrait, elle, se montrer à son avantage à Singapour, un tracé sinueux en ville qui colle bien à l’agilité de la monoplace rouge.

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L’inconnue Red Bull:

Red Bull est trop mal parti pour espérer le titre. Mais peut encore jouer les juges de paix. Le nouveau châssis introduit en Hongrie promet beaucoup. L’écurie autrichienne a énormément travaillé sur l’aérodynamique, qui pêchait sur la voiture de début de saison. Avec ses deux pilotes rapides et agressifs, Ricciardo et Verstappen, Red Bull peut truster des podiums voire des victoires et donc voler de gros points aux pilotes de tête.

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