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Rudy Gobert dans Basket Time : "C’est plus le regard des gens qui va changer"

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Invité de Basket Time sur RMC ce lundi, Rudy Gobert ne ressent pas une pression supplémentaire après avoir signé son contrat de quatre ans pour 102 millions de dollars avec le Jazz d’Utah.

Rudy Gobert, l’image de votre dunk phénoménal la nuit dernière sur Kristaps Porzingis a fait le tour du monde…

J’ai vu qu’il allait de me contrer, donc je me suis dit qu’il fallait que je passe au-dessus. Après, il a essayé de se venger. Mais c’est normal. Moi, j’aime bien Porzingis. C’est un bon gars.

Le fait d’avoir signé votre contrat vous enlève-t-il un poids ?

C’est clair. Si je vous disais que je n’y pensais pas un petit peu, ça serait un mensonge. Ce sont des choses auxquelles tu penses. Tu dois penser au terrain mais tu dois aussi assurer ton avenir financier. Bien sûr, c’est un poids qui est libéré. Maintenant, mon esprit est à 200% sur la saison et sur l’équipe.

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Combien de temps auront pris ces négociations ?

Ça a commencé en juillet. Au début, ça ne parlait pas argent, mais surtout de mon développement, des étés, de mon avenir, de ma santé… C’était plus un échange. Après les JO, ça a été de plus en plus concret.

Avez-vous pensé que la conclusion allait attendre 2017 ?

Moi, je l’ai su deux jours avant que ça se signe. C’était à Los Angeles, à la veille du match contre les Clippers. Je savais que ça allait dans le bon sens. Des deux côtés, on voulait faire un truc avant la date limite. Je n’étais pas inquiet. J’étais concentré sur ma saison. Si ça ne s’était pas fait en octobre, ça se serait fait en juillet.

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Ressentez-vous la pression liée au montant de ce contrat ?

C’est plus le regard des gens qui va changer. Moi, je me mets toujours la pression pour être le meilleur possible. La pression, pour moi, ça ne change pas vraiment.

Vos coéquipiers vous ont chambré ?

Oui, un petit peu. Ils m’appellent "Big money" maintenant. (Rires) En tout cas, tous mes coéquipiers m’ont félicité. Ils savent le travail que je fais et que c’est une bonne chose pour l’équipe, pour notre avenir. Ça nous permet de commencer à avoir de la stabilité.

Vous avez accepté de ne pas avoir le contrat maximum pour que l’équipe devienne plus compétitive…

Bien sûr. Je suis un petit peu en-dessous du max. Il est clair que si j’avais attendu jusqu’en juillet, ça aurait été le max, sans hésiter. J’ai pensé que c’était une bonne chose pour l’équipe. Ça me permet d’être tranquille. 100 ou 110 millions, si t’es un minimum intelligent, normalement t’es bien pour toute ta vie. Ça ne faisait pas une grande différence. Par contre, le fait de pouvoir recruter des joueurs de qualité et de garder nos joueurs majeurs, ça peut faire une grosse différence pour mon équipe sur le long terme.