Paris-Roubaix: la chicane d'Arenberg ne devrait pas survivre à l'édition 2024

Au départ à Compiègne, lors de la présentation des coureurs, Thierry Gouvenou s'est exprimé au sujet de la chicane à la Trouée d'Arenberg, solution de dernière minute mise en place cette année pour ralentir la vitesse à l'entrée de ce secteur pavé mythique. Le directeur de Paris Roubaix n'a pas pu mettre une autre solution cette année. L'option choisie est selon lui "la meilleure" actuellement. L'ancien cycliste professionnel a précisé qu'une solution claire sera prise pour l'année prochaine.
Deux options pour 2024
Deux solutions alternatives à la mise en place de la chicane sont imaginées pour le futur. La première consistant en une arrivée via le boulevard des mineurs d'Arenberg qui longe la forêt et qui offrirait un virage vers la droite à un angle d'environ 110 degrés à l'entrée de la Trouée d'Arenberg. Mais celà imposerait, au peloton de Paris Roubaix, un détour de plusieurs kilomètres pour passer par dessus l'autoroute A23 et accéder depuis Raismes à la commune de Wallers-Arenberg.
Plus probable, la deuxième solution, celle qui tiendrait la corde, serait d'opérer à la même approche de la Trouée d'Arenberg, par l'Avenue Michel Rondet, avant de virer à gauche puis de passer les chaussées de l'ancien site minier d'Arenberg, rendu célèbre dans l'adaptation au cinéma du roman Germinal. Ressortant du site 600 mètres plus tard par un enchainement de deux virages en angle droit, les coureurs pourraient enchainer et entrer là aussi à vitesse réduite dans la Trouée.
Mathieu van der Poel (Alpecin-Deceuninck), tenant du titre, est la grandissime favori de cette 121e édition de Paris-Roubaix (à suivre ce dimanche en live commenté sur RMC Sport). Mads Pedersen (Lidl-Trek) et Jasper Philipsen (Alpecin-Deceuninck) en sont les principaux outsiders.