Tour de France: côtes, ardennaises... Gouvenou harcelé de propositions de fans pour le prochain parcours

Le final en feu d’artifice du Tour de France 2025 donne des idées aux passionnés. Thierry Gouvenou, directeur technique de la course, a partagé une capture de sa boîte de messagerie prise d’assaut par des propositions de parcours à mettre au programme du tracé de l’édition 2026. Des côtes, de nouvelles montées ou des profils similaires aux courses ardennaises figurent pêle-mêle dans cette boîte à idées.
"C'est extra qu'après 112 éditions il reste des opportunités de découvertes"
"Quand, au lendemain du Tour, ta boîte mail est remplie de propositions de parcours, je ne pourrai pas répondre à tous, mais c'est extra qu'après 112 éditions il reste des opportunités de découvertes", s’est réjoui l’ancien coureur de la formation BigMat-Auber en charge de dessiner les étapes de chaque édition.
Il présentera la prochaine le 26 octobre au palais des Congrès (Paris), rendez-vous toujours attendu des coureurs et des suiveurs de la Grande Boucle. La grande majorité de ces derniers attend de voir si le passage par la butte Montmartre, grimpé trois fois par le peloton dans une incroyable ferveur populaire dimanche, sera encore au programme pour l’arrivée sur les Champs-Elysées. C’est d’ores et déjà la volonté des organisateurs.
"Évidemment que nous voulons continuer de passer par Montmartre", a déclaré au Parisien Pierre-Yves Thouault, directeur adjoint de la Grande Boucle. "La réussite a dépassé nos espoirs et, forcément, l’envie d’inscrire ce nouveau parcours dans la durée est présente." La butte Montmartre ne fut pas la seule nouveauté au programme en 2025 avec une première semaine très accidentée. Plusieurs cotes (Saint-Etienne-au-Mont, la rampe Sainte-Hilaire, Vaudry) ont offert un superbe spectacle pour puncheurs ou favoris du classement général
Le Tour de France a aussi emprunté la côte de Pech David lors de la 11e étape à huit kilomètres de l’arrivée à Toulouse. Une ascension proposée par un fan de cyclisme à ASO, l’organisateur, via un mail en septembre 2024. "Cette côte, c'est le juge de paix pour tous les cyclistes du coin. J'espérais surtout casser la monotonie d'un sprint annoncé", confiait Sébastien Bosvieux à La Dépêche, en juillet. "Sur le moment, je n'étais pas persuadé que c'était grâce à moi, je n'y croyais pas. Mais j'ai ensuite reçu un mail de l'organisateur qui m'a confirmé que mon message avait pesé dans la décision."