Tour de France: la femme de Vingegaard révèle qu'il envisage de quitter le Danemark

Vainqueur pour la deuxième fois de sa carrière du Tour de France, Jonas Vingegaard pourrait connaître un sacré changement dans sa vie. Dans des propos retranscrits par des médias Danois, la femme du coureur de Jumbo-Visma révèle qu’elle et son époux ne peuvent plus vivre au Danemark, en raison du faible nombre de montagnes.

Les dernières semaines de Jonas Vingegaard ont été très animées. Longtemps à la lutte avec Tadej Pogacar pour la victoire finale au Tour de France, le Danois est sorti vainqueur de ce combat à distance avec le Slovène. Mais les prochaines semaines du coureur de Jumbo-Visma pourraient rester agitées.

Dans des propos retranscrits par des médias danois, Trine Marie Hansen, la femme du double vainqueur du Tour, a révélé qu’ils pourraient quitter le Danemark, où ils habitent dans la petite ville de Glyngore. La raison qui les pousse à prendre cette décision est notamment liée à l’entraînement de Vingegaard: "Nous ne pouvons pas vivre au Danemark parce qu'il n'y a pas de montagnes, malheureusement. C'est donc quelque chose que nous envisageons."

Une volonté de rester compétitif tout au long de l’année de la part du cycliste, qui pourrait donc entraîner un grand bouleversement dans la vie de sa famille. Mais le ressenti de sa petite fille Frida (qui fêtera ses 3 ans en septembre) pèsera aussi dans la balance au moment de prendre une décision définitive: "Tout dépend de ce que ressent Frida. Elle arrive à l'âge où elle a besoin d'avoir des compagnons de jeu. Elle ne peut pas en avoir lorsque nous voyageons tout le temps."

"Je comprends les suspicions"

Durant la course, plusieurs accusations de dopage ont été émises à l’encontre de Vingegaard. Interrogé sur le plateau de France TV à ce sujet, le Danois s'est à nouveau expliqué: "Moi, je cours propre, je ne prends aucune drogue, je ne prends aucune substance illégale."

Le leader de la Jumbo-Visma a tout de même encouragé les spectateurs à "rester critique par rapport aux grandes performances". "Je comprends les suspicions. C'est bien de rester sceptique dans ce monde du cyclisme (…) Ca ne veut pas dire que tous les gens se dopent, ce n'est pas mon cas."

JO