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Bayern: le Covid ne devrait pas laisser de séquelles à Kimmich sur le long terme

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Julian Nagelsmann a donné ce vendredi des nouvelles de Joshua Kimmich, non vacciné et touché par le Covid. Selon son entraîneur, le joueur du Bayern souffre d'infiltrats pulmonaires, mais cela ne devrait pas lui laisser de séquelles.

Le milieu du Bayern Munich Joshua Kimmich est arrêté jusqu'en janvier à cause de séquelles du Covid "par mesure de précaution", mais la maladie ne devrait provoquer de dégâts à long terme, a assuré ce vendredi son entraîneur Julian Nagelsmann. Non vacciné, le joueur bavarois a été au centre de l'attention médiatique depuis qu'il a été testé positif au Covid-19 fin novembre.

Il est sorti de quarantaine cette semaine mais ne rejouera pas avant 2022 car il souffre toujours des suites de l'infection, a annoncé le club allemand jeudi. "Je vais très bien, mais je ne peux pas encore m'entraîner à fond en raison d'une légère lésion aux poumons", a expliqué le joueur de 26 ans, qui n'a plus joué avec son club depuis le 6 novembre. Selon son entraîneur, Kimmich souffre "d'infiltrats pulmonaires", une lésion pouvant provoquer des difficultés respiratoires.

Eric Choupo-Moting souffre du même problème

"Je ne me fais pas de souci, parce que ces infiltrats ne sont rien de dramatique", a répondu Nagelsmann à une question sur l'avenir de Kimmich, joueur majeur du Bayern et de l'équipe nationale allemande: "Sa pause est une mesure de précaution, on n'attend aucune séquelle (à long terme) et il n'a eu aucun symptôme." Eric Maxim Choupo-Moting, l'international camerounais ancien du PSG, souffre du même problème que son coéquipier, et doit également attendre avant de reprendre l'entraînement.

Le choix de Kimmich de ne pas se faire vacciner a suscité beaucoup d'incompréhension en Allemagne. Le ministre de l'Intérieur l'avait même conjuré de se faire vacciner. Beaucoup, dans la presse ou parmi le personnel politique, lui ont reproché d'envoyer un signal négatif, dans un pays où le taux de vaccination est insuffisant (69,3% de personnes entièrement vaccinées).

"En général, ça ne vous laisse pas indifférent d'être jeté en pâture publiquement comme un bouc émissaire", a ajouté Nagelsmann, prenant la défense de son joueur. "Je répète: il n'y a pas d'obligation vaccinale ici. Il aurait bien sûr préféré que les dernières semaines se passent autrement".

L'Allemagne est actuellement frappée par une nouvelle vague de contaminations. Pour y faire face, le nouveau chancelier social-démocrate Olaf Scholz va demander au parlement de se prononcer sur l'obligation vaccinale qui, si elle est approuvée, entrera en vigueur en février ou mars.

AS avec AFP avec AFP