OM: "Je n'étais pas prêt", Vitinha se confie sur ses débuts manqués

Sa bonne prestation face à l’ESTAC, agrémentée d’un doublé, n’a pas été suivie par une titularisation face à l’OL ce dimanche (2-1). Mais Vitinha, conscient de ses difficultés avec l’OM durant ses premiers mois, affirme ne jamais avoir douté, dans un entretien accordé à Canal+ avant l’Olympico.
"J’étais très heureux que mes coéquipiers célèbrent mon but de cette façon, explique-t-il au sujet de sa première réalisation face à Troyes le 16 avril dernier (3-1). C’est un moment qui restera gravé pour le reste de ma vie, c’était très spécial. Même si les choses n’avaient pas tourné en ma faveur avant ce match, les coéquipiers me faisaient confiance, ils me parlaient, me motivaient et ça m’a rendu très heureux de marquer. Mais j’ai été encore plus heureux de savoir que l’équipe était contente pour moi, qu’elle me soutienne et soit avec moi".
"Aller sur le banc m'a fait beaucoup de bien"
Arrivé à Marseille le dernier jour du mercato hivernal avec l’étiquette du joueur le plus cher de l’histoire du club (32 millions d’euros bonus compris), l’attaquant portugais ne compte que trois titularisations depuis. "Je n’ai jamais douté, mais je savais parfaitement que j’allais avoir des difficultés, confie-t-il. Les défenseurs centraux en France sont très forts, très forts physiquement. Je n’étais pas préparé à un jeu aussi intense. J’avais besoin d’une période d’adaptation parce que c’est un championnat différent".
"Je jouais la majorité des matchs comme titulaire, arriver à Marseille et aller sur le banc m’a fait beaucoup de bien, concède-t-il également. Beaucoup de bien parce j’ai grandi. C’est la décision du coach. Je n’étais pas encore prêt. Je le remercie de m’avoir géré de cette façon. Je dois travailler pour démontrer que je suis prêt à jouer". Ce dimanche, il a disputé les dix dernières minutes de jeu à Lyon, sans se mettre en évidence.
"Partir loin de mes proches, c’est ce qui m’a fait le plus mal"
Très ému, Vitinha parle aussi de son départ du Portugal, un véritable déchirement. "Ça a été difficile, je suis très attaché à ma famille et à mes amis, lâche-t-il en larmes. Je sais que c’est pour grandir, mais partir loin d’eux, c’est ce qui m’a fait le plus mal. C’est difficile. C’est encore le cas aujourd’hui mais c’est pour que je réussisse. C’est pour mon bien, pour le bien de ma famille. Je vais faire cet effort pour grandir comme joueur et que toutes les personnes que j’aime soient fières de moi".