Nantes: "Je ne suis pas parti, je suis toujours là", prévient Kita après la qualification en finale

Il n'y a pas que pour Antoine Kombouaré et ses joueurs que la soirée de mercredi a été fantastique. Dans une Beaujoire en ébullition au coup de sifflet final, en témoigne l'envahissement de terrain de la part des supporters au coup de sifflet final, un autre homme avait le sourire après la victoire du FC Nantes face à Monaco (2-2, 4 tab à 2) en demi-finale de la coupe de France.
>> Nantes-Monaco (2-2, 4 tab à 2)
Kita: "Toute la ville est heureuse"
Le président des Canaris, Waldemar Kita, était lui aussi extatique en zone mixte après la qualification pour la finale d'une compétition déjà remportée trois fois par le passé par le club de Loire-Atlantique en 1979, 1999 et 2000.
"Il y a de la fierté, il faut remercier les joueurs qui ont été très critiqués l'année dernière. Ce sont les mêmes aujourd'hui, et toute la ville est heureuse, a lancé le dirigeant nantais [...] Je suis également très content pour Antoine. N'oubliez pas quand même que c'est moi qui l'aie amené. Donc je suis fier de lui donner du travail et qu'il ait des bons résultats."
La mise au point de Kita devant les médias
Pour autant l'homme d'affaires franco-polonais, propriétaire du FC Nantes depuis août 2007, se veut prudent avant d'anticiper un possible titre le 8 mai prochain face à l'OGC Nice au stade de France. "Je ne rêve pas encore de la coupe, car une finale ça se gagne. Y être, c'est important pour les joueurs et le club, même si l'on ne nous aide pas beaucoup à ce sujet..."
Kita pointe directement du doigt la mairie: "on a loupé le stade et on ne nous donne pas les moyens pour faire un centre de formation. On essaie de faire du bon travail mais il faut un instrument pour bien travailler (...) on ne suit pas l'évolution du football."
Interrogé sur la différence entre la saison dernière et celle actuelle, le président nantais explique "reprendre du plaisir". Avant de revenir sur les critiques à son encontre.
"Quand vous perdez les matchs, vous ne maîtrisez pas tout car c'est comme ça, c'est le football, a conclu Waldemar Kita. [...] Maintenant, je ne suis pas parti. Je suis toujours là. Je sais qu’il y a longtemps que vous (les médias, ndlr) souhaitez que je parte. J’espère qu’on va ramener quelque chose de Paris, après, on verra..."