
Paris FC-OL: le CUP promet des exclusions en cas d'implication dans les incidents
Le CUP se positionne. Quatre jours après les incidents de Paris FC-OL, à l'occasion du 32e de finale de la Coupe de France à Charléty, le Collectif Ultras Paris a publié un communiqué ce mardi dans lequel il "proscrit la violence et toutes formes de discrimination" et qu'il ne cautionne en aucun cas "les actes de violence commis ce soir-là." Alors que des supporters du PSG étaient présents selon les enquêteurs, le groupe d'ultras du club de la capitale promet de ne rien laisser passer.
"Nous avons établi une charte, signée par tous nos membres qui s'engagent à respecter nos principes lors de leur adhésion. Tout manquement à cette charte est sanctionné et s'il s'avérait que des membres du CUP étaient impliqués dans ces incidents, ils seraient immédiatement exclus de notre groupe", a expliqué le CUP dans son communiqué.
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Le CUP ne veut pas de sanction collective
Le Collectif précise également que "dans la continuité de [leur] combat aux côtés de l'ANS", il refuse "toute sanction collective" et n'accepte pas que "de sincères passionnés puissent être privés de stade par le fait de quelques-uns." Ce mardi, trois ultras du PSG appartenant au groupe "Porte 411" ont été interpellés après les incidents. Selon les services de police, une vingtaine de ces supposés supporters étaient présents à Charléty vendredi soir.
Alors que l'enquête judiciaire se poursuit, le Paris FC et l'OL seront fixés au plus tard le 28 décembre par la commission de discipline de la FFF, soit le lendemain de l'audition des deux parties. Le délai est très court, puisque le 16e de finale de la Coupe de France, prévu face à Nice à l'Allianz Riviera, doit se disputer le 2 ou 3 janvier.