Coupe du monde 2022: aucune poursuite contre l’homme qui a pénétré sur le terrain avec un drapeau arc-en-ciel

C’est l’un des gestes marquants de la Coupe du monde et il reste, pour le moment, sans conséquence. L’homme qui a pénétré sur le terrain pendant le match Portugal-Uruguay (2-0), mardi lors de la Coupe du monde a annoncé avoir été libéré après avoir été rattrapé par des gardes de sécurité. Il avait pénétré sur la pelouse avec un drapeau arc-en-ciel à la main, pour défendre la cause LGBTQIA+, mais aussi un tee-shirt sur lequel il affichait son soutien à l’Ukraine ("sauvez l’Ukraine") et aux manifestants en Iran ("respect pour les femmes iraniennes").
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"Aucune conséquence juridique, je suis libre", a clamé le dénommé Mario Ferri, italien surnommé Il Falco. Dans un message plus long, il a expliqué le but de sa nouvelle et dernière initiative, après les nombreuses autres perpétrées sur plusieurs terrains de football, notamment lors des éditions 2010 et 2014 du Mondial.
"Enfreindre les règles si vous le faites pour une bonne cause n’est jamais un crime"
"Je l'appellerai ‘la dernière danse’, ma dernière course sur un terrain de jeu, je voulais envoyer des messages importants pour moi que j'ai vécus dans ma peau ces derniers mois, explique-t-il. 1) Un message pour l'Iran où j'ai des amis qui souffrent, où les femmes ne sont pas respectées… le monde doit changer, nous pouvons le faire ensemble avec des gestes forts qui viennent du cœur, avec courage."
"2) La FIFA a interdit les brassards de capitaine avec des drapeaux arc-en-ciel et des droits de l'homme dans les tribunes, ils ont bloqué tout le monde mais pas moi, comme un Robin des Bois 2.0. J'ai porté le message du peuple. Nous voulons un monde libre qui respecte toutes les races et toutes les idées."
"3) Sauvez l’Ukraine. J'étais un mois dans la guerre à Kiev en tant que volontaire et j'ai vu à quel point ces gens souffrent. Nous voulons la paix en Ukraine. Merci pour tous les messages d'amour qui me parviennent du monde, d'Iran et d'Ukraine. Enfreindre les règles si vous le faites pour une bonne cause n’est jamais un crime."