Coupe du monde 2022: les Suisses victimes d'un "virus" contre le Portugal, mais pas le Covid selon la Fédération

Au lendemain de l'élimination de la Nati 6-1 contre le Portugal en huitièmes de finale du Mondial-2022, le directeur sportif de la Suisse Pierluigi Tami a affirmé que les joueurs malades ont été victimes d'un "virus qui circulait dans l'hôtel". Mais il assure que ce n'était pas le Covid-19.

Balayés par le Portugal mardi en huitième de finale de la Coupe du monde, les Suisse auraient été malades à l'approche du coup d'envoi, mais ne souffriraient pas du Covid. "Ce n'était pas une question de Covid. C'était un virus qui circulait dans l'hôtel. Pas tous, mais quelques joueurs l'ont attrapé", a expliqué Pierluigi Tami, le directeur sportif de la Suisse en conférence de presse, mercredi après-midi.

Tami a ainsi balayé la crainte d'un foyer de contamination au Mondial 2022, après que les Suisses ont été en contact avec le Portugal de Cristiano Ronaldo, qualifié pour les quarts de finale, où il rencontrera le Maroc samedi (16h00). Depuis le début du Mondial, plusieurs joueurs de la sélection suisse sont tombés malades, victimes de "refroidissements".

Plusieurs cadres en incapacité de tenir leur rang

Mardi soir, le sélectionneur de la Nati Murat Yakin a évoqué les cas de Silvan Widmer ("trop malade" pour jouer, victime de "fièvre" et avec des "symptômes de refroidissement), de Fabian Schär (remplacé car "il n'avait pas la force pendant le match"), et Nico Elvedi ("il n'était pas à 100% non plus").

"On a manqué de fraîcheur. Malheureusement, on avait plusieurs joueurs malades ou souffrants, et l'adversaire a été plus fort, plus frais. On a payé l'énergie dépensée lors des trois premiers matches", a précisé Yakin mardi soir.

"Nous étions au courant de ce problème (de virus à l'hôtel, ndlr) et avons fait des recommandations à l'équipe. Au début, cela ne posait pas de problème. Mais bien sûr, nous devons analyser si nous pouvons mieux faire les choses à l'avenir", a ajouté Tami.

P.B avec AFP