Bulgarie-France: Deschamps explique pourquoi il ne sert à rien de comparer avec France-Bulgarie 1993

Le fantôme d’Emil Kostadinov, bourreau des Bleus un soir de novembre 1993, allait bien finir par ressortir. Ce lundi, alors que les Bleus défient la Bulgarie samedi à Sofia pour leur avant-dernier match des éliminatoires de la Coupe du monde 2018 en Russie, Didier Deschamps a été interrogé sur le tristement mémorable France-Bulgarie de 1993. Ce soir-là au Parc des Princes, Gérard Houllier, Didier Deschamps et ses partenaires étaient privés du Mondial 1994 aux USA après une défaite incroyable face à la Bulgarie (1-2), quelques jours après un autre revers face à Israël.
"Pour la plupart, ils n’étaient pas nés"
Vingt-quatre ans plus tard, impossible de ne pas revenir sur cette soirée. "Il n’y aucune motivation particulière, a indiqué le sélectionneur lorsqu’il a été interrogé sur son état d’esprit avant les retrouvailles. Ça appartient au passé. Pour la plupart, ils n’étaient pas nés. Vous aimez bien ressortir les… Ce n’est pas du tout le même contexte. Le match se déroule là-bas. Celui que j’ai dû jouer était vraiment décisif car il n’y en avait plus derrière. Là, le match est très important mais il y en a un derrière (face à la Biélorussie au Stade de France, ndlr). Ce ne sont plus les mêmes joueurs. Cela fait partie de l’histoire du football français. C’est une page bien triste et bien noire. Il y en a eu d’autres plus joyeuse derrière."
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