Coupe du monde 2022: les coulisses de la vie de groupe des Bleus à Doha

Pour trouver de la bonne humeur au Al-Messila Resort, camp de base des Bleus à Doha durant la Coupe du monde, il faut aller dans la salle de vie. Une fois le hall de l'hôtel traversé, il suffit de se diriger vers la droite. Une pièce spacieuse, avec d'immenses canapés mais aussi quatre télévisions.
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Des écrans pour les parties de FIFA sur PlayStation, souvent ponctuées de rires et de cris, entre Kylian Mbappé et Antoine Griezmann. Le groupe essaye aussi de ne manquer aucun match de la compétition. Il s'est d'ailleurs réuni une nouvelle fois ce jeudi, pour regarder la victoire de la Suisse face au Cameroun (1-0).
"Quand il y a beaucoup de jeunes cela se charrie pas mal. Les anciens sont pas mal aussi. C'est une atmosphère dont on aura besoin pour faire une belle compétition. Jongler entre le sérieux et la tranquillité, c'est un bon mélange", témoigne Axel Disasi.
La visite des familles
Pour se divertir, ce salon éclairé par de magnifiques lustres dispose aussi d'un baby-foot, d'une table de poker et d'un piano non-utilisé. Pour tuer le temps, les hommes de Didier Deschamps ont trouvé d'autres solutions. "On joue beaucoup aux cartes, notamment au Uno. Il y a pas mal de jeux, la PlayStation, les séries Netflix. Mais le jeu de cartes, après le dîner, c'est notre activité favorite", confie Mattéo Guendouzi. Jamais loin, le sélectionneur profite lui d'un café avec plusieurs membres de son staff.
Quelques joueurs ont eu la chance d'accueillir dans cette pièce une partie de leur famille ce jeudi. Ce n'est pas la première fois depuis le début du Mondial. Un nouveau moment loin de la console de jeu et des +4 du Uno. De quoi décompresser un peu plus après les débuts réussis dans la compétition et deux forfaits consécutifs. Des moments difficiles que l'ensemble de l'effectif a réussi à traverser.
Pour le départ de Karim Benzema, le moment s'est avéré assez désagréable, comme pour Christopher Nkunku, avec le soir même de l'annonce de son forfait une salle de dîner plongée dans le silence le plus total. Mais le groupe est vite passé à autre chose dès le lendemain soir, avec une grande réunion dans la salle de vie. En présence des cadres comme des plus jeunes.
"Le départ de Karim a été un moment compliqué pour le groupe. Perdre le Ballon d'or c'est toujours compliqué. Je fais confiance au groupe pour se relever et affronter cela ensemble", conclut Marcus Thuram. Une complicité qui a agréablement étonné tout le monde. Le groupe vit bien et ce n'est pas qu'une formule. Un équilibre parfois fragile à maintenir. La clef de la conquête d'une troisième Coupe du monde.