Equipe de France: comment Deschamps gère les Bleus non-vaccinés

Comme les entraîneurs, les sélectionneurs doivent désormais composer avec un nouvel "adversaire", le Covid-19. Depuis le début de la crise sanitaire, les sélections, comme les clubs, ne sont pas épargnés par les cas positifs et les forfaits de joueurs, parfois en cascade. Derniers exemples en date pour les Bleus, N’Golo Kanté, absent du Final Four de la Ligue des nations ou Adrien Rabiot, contraint de déclarer forfait pour la finale face à l’Espagne après avoir été testé positif. Fâcheux pour Didier Deschamps qui n’avait pas pu remplacer le milieu de terrain de la Juventus pour défier la Roja. Si le sélectionneur tricolore rappelle qu’un joueur peut être positif tout en étant vacciné, tous les internationaux français ne le sont pas forcément.
"La réalité c'est quoi pour lutter contre ce virus ? Le vaccin et les mesures barrières, point barre"
Si on ignore l’identité des Bleus non-vaccinés, ce sujet sensible est pris très au sérieux par le sélectionneur. "On a des discussions en interne, a reconnu le Basque dans un entretien à plusieurs médias dont L’Equipe. Je ne suis pas là pour convaincre. Chacun a sa liberté individuelle, on ne peut pas obliger à le faire. On ne le fera pas demain. S'ils ont de bonnes raisons, je peux tout entendre. Je ne donne que mon avis. Mais la réalité c'est quoi pour lutter contre ce virus ? Le vaccin et les mesures barrières, point barre."
En plus des problèmes liés au vaccin, l’équipe de France doit aussi s’adapter aux contraintes sanitaires, ce qui ne réjouit pas son sélectionneur et lui rappelle de mauvais souvenirs au championnat d'Europe: "C'est là, autour de nous, soupire Didier Deschamps. Cela a été trop présent pendant l'Euro, avec des hôtels imposés par l'UEFA. Quand on reste quatre, cinq jours au même endroit, avec juste la possibilité d'ouvrir une fenêtre et d'aller sur une terrasse, ce n'est pas l'idéal psychologiquement. Ce sont des restrictions. On n'a pas pu avoir cette pause avec la famille, le contact avec femmes et enfants. C'est une bouffée d'oxygène en principe. Là, c'était impossible", conclut DD.