Equipe de France : Griezmann, tout sauf un cadre ?

Antoine Griezmann - AFP
Antoine Griezmann est la star de l’équipe de France. Pas encore son patron. A 25 ans, le meilleur joueur de l’Euro 2016, chouchouté par les Français qui l’ont propulsé au 6e rang de leurs personnalités préférées, ne veut pas changer de statut dans le vestiaire des Bleus. « C'est un peu tout le monde qui doit être responsable, parler à sa façon dans le vestiaire ou sur le terrain, a-t-il confié cette semaine alors que les Bleus débutent les éliminatoires de la Coupe du monde 2018 mardi en Biélorussie. Moi je ne vais rien changer, que les cadres soient là ou pas. Je ferai de mon mieux sur le terrain, en essayant de marquer ou en faisant marquer. Je ne suis pas un joueur qui prend la parole dans un vestiaire. Je ne vais pas devenir un cadre parce qu'on me le demande non plus, je suis le même joueur. »
Courbis : « Ne l’emmerdons pas »
L’attaquant de l’Atlético de Madrid a-t-il raison de fuir les responsabilités ? « C’est la mode de souhaiter qu’un joueur devienne un leader, défend le membre de la Dream Team RMC Sport Rolland Courbis. C’est le cas pour Pogba et Varane et maintenant c’est aussi le cas pour Griezmann. Si ces joueurs arrivent déjà à progresser sur le terrain, c’est le principal. Après, chacun son caractère. Il y en a qui ont le caractère pour être leader ou capitaine comme Didier Deschamps quand il était joueur… Pour Griezmann, soyons déjà contents des progrès qu’il accomplit depuis 3-4 ans. Je les trouve époustouflants. Ne l’emmerdons pas avec cette éventualité d’être un leader. Qu’il continue à être bon et à progresser dans son club. » Mardi, Antoine Griezmann aura donc comme principale mission de dynamiser l’attaque des Bleus. D’autres se chargeront de hausser le ton si c’est nécessaire. « Raphaël Varane a ça en lui de pouvoir prendre la parole de temps en temps, il le fera sans doute », assure-t-il. Ça tombe bien, en l’absence d’Hugo Lloris, le défenseur du Real Madrid devrait porter le brassard de capitaine.
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