
Equipe de France: Le Graët prêt à maintenir Deschamps s’il gagne la Coupe du monde
A cinq mois de la Coupe du monde, Noël Le Graët met la pression sur Didier Deschamps. Dans un court extrait d’une interview diffusée sur Europe 1 ce jeudi, le président de la Fédération française de football a évoqué l’avenir du sélectionneur de l’équipe de France, dont le contrat se termine après le Mondial 2022 au Qatar (du 21 novembre au 18 décembre). Il a récemment confié qu’une potentielle prolongation n’interviendrait pas avant le début de la compétition. Le patron du football français a précisé que d’éventuelles discussions se tiendront si les Bleus atteignent au moins des demi-finales. Il ouvre même la porte à une prolongation en cas de sacre.
"Si on la gagne, pourquoi voulez-vous changer?"
"Après la Coupe du monde, qui sait?, lance Le Graët au sujet d’une potentielle prolongation de l’entraîneur. Si on la gagne, pourquoi voulez-vous changer? Si on fait une très mauvaise Coupe du monde, il y aura beaucoup de changements."
Ceux-ci concerneront inévitablement le poste de sélectionneur. En cas de départ de Deschamps, Zinédine Zidane est fortement pressenti pour lui succéder. Le Graët a expliqué à plusieurs reprises son souhait d’installer l’ancien meneur des Bleus sur le banc. Ce dernier, libre depuis son départ du Real Madrid en 2021, ne cache pas non plus son envie de reprendre le fil de son histoire avec l’équipe de France dont il a marqué l’histoire comme joueur.
"J’en ai envie, bien sûr, confirme Zizou dans une interview à L’Equipe, ce jeudi. Je le serai, je l’espère, un jour. Quand? Ça ne dépend pas de moi. Mais j’ai envie de boucler la boucle avec l’équipe de France. J’ai connu cette équipe de France en tant que joueur. Et c’est la plus belle des choses qui me soient arrivées! (Il met sa main sur son cœur.) Mais vraiment ! C’est le summum. Et donc, comme j’ai vécu ça et qu’aujourd’hui je suis entraîneur, l’équipe de France est bien ancrée dans ma tête."
Zidane s’imagine-t-il comme le successeur de Deschamps? "Je ne sais pas, répond-il. Si ça doit se faire, ça se fera, à ce moment-là ou pas. Quand je dis que j’ai envie de prendre un jour l’équipe de France, je l’assume. Aujourd’hui, une équipe est en place. Avec ses objectifs. Mais si l’opportunité se présente ensuite, alors je serai là. Encore une fois, cela ne dépend pas de moi. Mon envie profonde est là. L’équipe de France est la plus belle chose qui soit."