Crystal Palace demande l'éviction de l'OL et sa réintégration en Ligue Europa

"L'une des plus grandes injustices jamais survenues dans le foot européen", avait estimé son président Steve Parish. Crystal Palace a bel et bien fait appel de la décision de l'UEFA de l'exclure de la prochaine Ligue Europa, comme l'a annoncé le Tribunal arbitral du sport (TAS) mardi dans un communiqué.
"Le club demande le rejet de l'admission de l'OL"
Déposé lundi, cet appel vise à annuler cette décision, mais pas seulement. Le club anglais "sollicite sa réintégration en Ligue Europa 2025-2026, avec le rejet de l'admission de Nottingham Forest. À défaut, le club demande sa réintégration en Ligue Europa avec le rejet de l'admission de l'OL", précise le communiqué.
Le 11 juillet, l'UEFA a statué en faveur de l'Olympique lyonnais, maintenu en Ligue 1, et officialisé la rétrogradation de Crystal Palace en Ligue Europa Conférence. La raison? Les vainqueurs de la dernière FA Cup et l'OL enfreignaient les règles de multipropriété, John Textor détenant des parts dans les deux clubs via Eagle Football Group. Cette décision profite également à Nottingham Forest, 7e de Premier League en 2024-2025, qui remplacerait Crystal Palace en Ligue Europa si elle venait à être confirmée.
Les trois clubs fixés le 11 août au plus tard
Fin juin, John Textor a pourtant vendu les 45% des parts qu’il détenait dans le club londonien au patron de la franchise de football américain des New York Jets, Robert Wood Johnson. Mais la transaction de 200 millions d’euros, qui devait encore être validée par la Premier League et l’organisation du championnat féminin anglais (Women Super League), n'a pas encore été actée.
"Avec la finalisation de la vente des parts d'Eagle Football à Woody Johnson, il n'y aura plus aucun risque de conflit d'intérêts une fois la compétition lancée", a plaidé Crystal Palace dans un communiqué officiel, expliquant "ne pas faire partie d'une organisation multi-clubs et ne l'avoir jamais été". Des supporters du club londonien ont également manifesté dans les rues pour protester. Le TAS rendra sa décision "au plus tard le 11 août".