Affaire Hamraoui-Diallo: Corinne Diacre entendue par les enquêteurs

La lumière n’est pas encore faite sur l’agression dont a été victime Kheira Hamraoui le 4 novembre 2021. Corinne Diacre, remplacée ce jeudi par Hervé Renard à la tête des Bleues, a été entendue en tant que témoin par la brigade de répression du grand banditisme de la police judiciaire de Versailles le même jour, selon les informations du JDD confirmées auprès du journal par la procureure de la République de Versailles.
Diacre se constitue partie civile, Bernès entendu
L’ex-sélectionneuse de l’équipe de France féminine aurait ainsi suggéré avoir été la cible "d’intimidations" au printemps 2022 pour écarter Kheira Hamraoui des Bleues. Également entendue au sujet de l’influence possible de César Mavacala, conseiller de Marie-Antoinette Katoto, compagnon de Kadidiatou Diani et mis en examen pour "violence aggravée" et "association de malfaiteurs", elle aurait aussi annoncé vouloir se constituer partie civile.
Jean-Pierre Bernès, agent notamment de Diacre et de Deschamps, a également été entendu. Pour rappel, le soir des faits, Hamraoui a reçu des coups de barre de fer par un commando de cinq individus alors qu'elle était aux côtés d'Aminata Diallo. Son ancienne coéquipière est soupçonnée d’être liée à l’affaire et avait été mise en examen en septembre dernier après avoir été provisoirement incarcérée.
Des échanges troublant entre Diallo et Mavacala
Dans des échanges avec Mavacala révélés début mars par l'émission Stade 2, Diallo insultait Kheira Hamraoui, entre d’autres joueuses, dirigeants et membres du staff du PSG. Elle évoquait aussi l'avenir de sa sélectionneuse: "Corinne, t’inquiète pas, c’est prévu. (...) T’inquiète pas, elle va vite sauter, elle aussi. Ils vont comprendre, il faut qu'elle dégage, elle aussi". Selon les informations de RMC Sport révélées récemment dans l'After Foot, Mavacala a oeuvré pour devenir le "patron" du secteur féminin du PSG, en cherchant également à s'immiscer au sein de la section masculine du club de la capitale.