"Ce n'est pas le comportement d'un président de la Fédération": Ancelotti se prononce sur l'affaire Rubiales

En Espagne, Luis Rubiales est au coeur de la polémique depuis la fin de la Coupe du monde et son baiser forcé à Jenni Hermoso. Carlo Ancelotti, l'entraîneur du Real Madrid, n'a pas apprécié le comportement du président de la Fédération.

Luis Rubiales est au coeur de la polémique en Espagne. Depuis son baiser forcé à la joueuse Jenni Hermoso en marge de la finale de la Coupe du monde féminine Angleterre-Espagne, le président de la Fédération s'est attiré les foudres de la presse locale et des politiques. Le gouvernement espagnol a demandé une enquête "urgente et transparente" pendant que la ligue professionnelle du football féminin espagnole a exigé la mise à pied de Luis Rubiales et que la FIFPRO attend l'ouverture d'une enquête de la FIFA.

La RFEF a convoqué une Assemblée dite "extraordinaire" ce vendredi pour clarifier l'avenir de Luis Rubiales à la tête de la Fédération espagnole.

"Ce n'est pas le comportement d'un président de la Fédération"

Présent en conférence de presse avant le déplacement au Celta de Vigo, qui devrait faire sans Gabri Veiga en partance pour l'Arabie Saoudite, Carlo Ancelotti, l'entraîneur du Real Madrid, a été questionné sur l'affaire Luis Rubiales: "C'est un sujet délicat, mais c'est un comportement que je n'ai évidemment pas du tout apprécié. Ce n'était pas le comportement d'un président de la Fédération."

Pour l'ancien entraîneur du PSG, il est important que chacun reste en place et dans sa fonction: "Je pense que le comportement d'une personne ne m'affecte pas. J'ai des idées très claires sur la manière dont je dois me comporter, j'en suis parfaitement conscient parce que je suis l'entraîneur du Real Madrid. Je m'en tiens à ce que je dois faire."

A la veille de l'Assemblée qui pourrait sceller le sort de Luis Rubiales, Carlo Ancelotti a été interrogé pour savoir si, selon lui, le président de la Fédération devait quitter son poste : "Je m'en tiens à ce que j'ai dit, je ne sais pas s'il va démissionner. J'espère qu'ils (membres de l'Assemblée) prendront la bonne décision."

Avant de se déplacer en Galice, le Real Madrid est en tête de la Liga avec le Rayo Vallecano et Valence. Portés par un excellent Jude Bellingham, auteur de 3 buts en ce début de saison, les Madrilènes se sont déjà imposés sur la pelouse de l'Athletic Bilbao (0-2) et d'Almeria (1-3).

Hugo Juste