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EN DIRECT - Affaire Rubiales: Iniesta sort du silence, nouvelle réunion de crise lundi à la RFEF

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Le président de la fédération espagnole de football Luis Rubiales a embrassé de force Jenni Hermoso, joueuse de l'Espagne devenue championne du monde, sur le podium au moment de la remise du trophée. Acculé et accusé d'agression sexuelle, il a refusé de démissionner, mais a été suspendu par la FIFA. Suivez toutes les informations concernant cette affaire dans le direct de RMC Sport.

Nouvelle réunion de crise à la RFEF lundi

La fédération espagnole, sur demande du président intérimaire Pedro Rochas, va organiser une réunion de crise lundi après-midi (16h) en présence des dirigeants locaux pour analyser la situation actuelle et décider de la suite des événéments.

Andrés Iniesta pointe une situation "honteuse" et soutient les joueuses

Dans un long message sur les réseaux sociaux, le milieu espagnol Andres Iniesta (39 ans), désormais joueur d'Emirates Club, prend à son tour la parole sur l'affaire Rubiales.

"Après ce qui s'est passé cette semaine, je voudrais exprimer ma tristesse, en tant que personne, en tant que père de trois filles, en tant que mari et en tant que footballeur, face aux événements que nous vivons dans notre football et autour de l'équipe nationale féminine d'Espagne, écrit-il.

Je crois que nous ne pouvons pas tolérer des actes comme ceux que nous avons vus, qui ont terni une étape aussi importante que la victoire en Coupe du monde. Je n'ose imaginer ce que doivent ressentir toutes les joueuses de l'équipe nationale en ce moment, en voyant que l'on ne parle pas du grand tournoi qu'elles ont joué et du football fantastique qu'elles nous ont enseigné. C'est une honte que la belle histoire que tant de joueurs ont construite pendant tant d'années ait été ternie.

Au lieu de cela, nous avons dû supporter un président qui s'est accroché à son poste, qui n'a pas admis que son comportement était inacceptable et qui nuit à l'image de notre pays et de notre football dans le monde entier."

Vilda critique à son tour Rubiales... mais ne démissionne pas

Fermement soutenu par Luis Rubiales malgré la révolte de 15 frondeuses depuis quelques mois, Jorge Vilda est monté au créneau pour dénoncer le comportement "inacceptable" du président de la Fédération après son baiser forcé à l'égard de Jenni Hermoso.

"Il ne fait aucun doute que ce comportement est inacceptable et ne reflète en rien les principes et les valeurs que je défends dans ma vie, dans le sport en général et dans le football en particulier. Je condamne sans réserve toute attitude machiste, indigne d'une société avancée et développée", écrit le sélectionneur espagnol, qui ne glisse aucun mot sur une éventuelle démission malgré le départ d'une partie de son staff.

Rappelons que Jorge Vilda avait applaudi Luis Rubiales vendredi lors de sa prise de parole.

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Affaire Rubiales: les adjoints de Jorge Vilda renoncent à leur poste

Les déflagrations de l’affaire Rubiales continuent de produire des dégâts au sein du football espagnol. Une semaine à peine après avoir soulevé le premier titre mondial de la sélection féminine, le sélectionneur Jorge Vilda, lui-même contesté quelques mois plus tôt, se retrouve isolé bien malgré lui cette fois-ci. Le choc de la controverse provoqué par le baiser forcé de Rubiales sur la joueuse Jenni Hermoso, et le refus du président de la RFEF de démissionner malgré la pression, ont achevé de disloquer le staff de la sélection.

Les adjoints de Jorge Vilda, Montse Tomé et Javier Lerga, ont ainsi annoncé avoir renoncé à leur poste. Et ils ne sont pas les seuls à jeter l’éponge, puisque parmi les signataires d’un communiqué rendu public, figurent des entraîneurs affiliés aux sélections de jeunes. Toutes et tous ont exprimé "leur plus vive condamnation du comportement du président de la Fédération espagnole de football à l’égard de la joueuse de la sélection féminine, Jennifer Hermoso".

Ils ont également tenu à rendre compte d’un "événement particulièrement blessant" s’étant produit la veille, lors de l’assemblée générale extraordinaire de la Fédération espagnole. "Plusieurs membres féminins du staff technique ont été forcés de se tenir au premier rang" lors de la salve d’applaudissements réservée à Rubiales, qui refusait alors de démissionner. Pour toutes ces raisons, les signataires, "face aux attitudes et déclarations inacceptables du responsable de la RFEF, ont pris la décision de remettre leurs postes respectifs à disposition de la RFEF", autrement dit, de démissionner.

Pris en étau, objet d’une controverse internationale, Luis Rubiales a, contre toute attente, annoncé vendredi qu’il resterait en poste à la tête de la RFEF. C’était sans compter sur l’intervention de la Fifa, qui a décidé samedi de le suspendre "de toute activité liée au football national et international", une suspension qui durera au moins 90 jours, dans l’attente de l’avancée des procédures ouvertes contre l’Espagnol.

Au tour du sélectionneur de l'équipe masculine de dénoncer le comportement "inaproprié" de Rubiales

Luis de la Fuente, le sélectionneur de l'équipe masculine de l'Espagne, a également publié un communiqué pour dénoncer le comportement inapproprié" de Luis Rubiales, "une personne qui représente tout le foot espagnol".

De la Fuente a voulu exprimer "clairement" sa position sur les événements et a également exprimé son "rejet absolu de tout acte de violence sexiste". Présent à l'assemblée de la Fédération vendredi, il avait été aperçu aux côtés de Jorge Vilda en train d'aplaudir le discours de Rubiales.

La Fédération charge à nouveau Hermoso, accusée de mentir dans ses déclarations

Dans un nouveau communiqué publié ce samedi, la Fédération espagnole charge Jenni Hermoso, qui "ment dans toutes les déclarations qu'elle fait contre le Président, comme nous aurons l'occasion de le prouver au moment opportun."

"Que nous disposons de tous les rapports et expertises pertinents qui accréditent les déclarations du président et que nous engagerons les actions judiciaires correspondantes contre tous ceux qui falsifient la réalité et commettent des délits très graves.

Les faits sont ce qu'ils sont ; et, quel que soit le nombre de communiqués qu'ils essaient de diffuser pour déformer la réalité, il est impossible de changer ce qui s'est passé. Le 'smack' était consensuel."

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La fédération espagnole annonce un président par intérim

Alors que la Fifa a suspendu Luis Rubiales, la fédération espagnole (RFEF) annonce ce samedi que le vice-président Pedro Rocha - proche de Rubiales - assurera l'intérim à la tête de l'instance.

"La RFEF informe qu'elle a reçu ce matin de la commission de discipline de la FIFA la notification de la suspension provisoire du président, Luis Rubiales Béjar, pendant la durée de la procédure disciplinaire, écrit la fédé. Conformément aux dispositions des statuts de la RFEF, le vice-président adjoint à la présidence, Pedro Rocha Junco, assurera l'intérim de la présidence pendant cette période. Luis Rubiales a déclaré qu'il se défendrait légalement devant les instances compétentes, qu'il a toute confiance dans les instances de la FIFA et qu'il réitère qu'il lui est ainsi donné l'opportunité de commencer sa défense afin que la vérité prévale et que sa totale innocence soit prouvée."

Une partie du staff de Jorge Vilda pourrait bientôt démissionner

Selon les informations de la Cadena Ser, Montse Tome, l'adjointe de Jorge Vilda, pourrait présenter sa démission dans les prochaines heures. "Le staff de Jorge Vilda écrit actuellement qu'il va présenter sa démission de manière irrévocable, elle ne laissera que Jorge Vilda", explique le journaliste Dani Garrido.

Cette dernière avait été aperçue en train d'applaudir Luis Rubiales lors de son discours vendredi à l'assemblée générale de la Fédération et vient d'être promue directrice du football féminin au sein de l'institution.

La FIFA suspend Luis Rubiales

Le comité disciplinaire de la FIFA annonce la suspension provisoire de Luis Rubiales de "toutes activités relatives au football au niveau national et international".

Cette suspension s'applique dans un premier temps pour 90 jours, en attendant la suite de la procédure disciplinaire engagée jeudi par la FIFA.

La FIFA interdit aussi à Luis Rubiales et à la fédération espagnole d'entrer en contact avec Jennifer Hermoso et son entourage.

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La fédération espagnole charge Hermoso avec une analyse de photos

En réponse à la lettre des joueuses de la Roja, la fédération espagnole (RFEF) a publié un communiqué pour soutenir le discours de son président Luis Rubiales. L'instance en profite surtout pour proposer une analyse de quatre photos de la cérémonie de remise des médailles, afin de balayer les affirmations de Jennifer Hermoso, qui a déclaré que le baiser forcé n'était pas consenti.

"Les faits énoncés par le président sont absolument vrais et il ne ment pas", écrit la fédération, qui assure que "les preuves" apportées par ces photos sont "concluantes" et en faveur de Luis Rubiales.

Par exemple, pour l'une des photos analysées, la fédération écrit: "Mme Jennifer Hermoso, avec ses bras, saisit M. le Président de la RFEF par le dos, alors que M. le Président a ses bras autour du haut du dos de la joueuse. Aucune force n'a donc pu être exercée".

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Le message de soutien d'Amélie Oudéa-Castéra

La ministre des Sports Amélie Oudéa-Castéra a partagé le communiqué de Jennifer Hermoso sur X et a apporté son soutien à l'attaquante de Pachuca, avec le hashtag #SeAcabo (c'est fini).

Les joueuses anglaises apportent leur soutien aux Espagnoles

Le communiqué de toutes les joueuses anglaises en soutien à Jenni Hermoso : "Des actions inacceptables permises par une organisation sexiste et patriarcale. Les abus sont des abus et nous avons tous vu la vérité.
Le comportement de ceux qui se croient invisibles ne doit pas être toléré et les gens ne devraient pas avoir besoin d'être convaincus pour agir contre toute forme de harcèlement.
Nous sommes toutes à vos côtés, Jenni Hermoso et toutes les joueuses de l'équipe espagnole."

Hermoso dénonce les mensonges de Rubiales et se dit "victime d'une agression"

Jennifer Hermoso a publié un nouveau communiqué vendredi pour dénoncer le comportement de Luis Rubiales après la finale de Coupe du monde féminine de football.

L'attaquante espagnole a également confirmé s'être sentie agressée par le président de la Fédération espagnole de football au moment du baiser forcé.

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Eugénie Le Sommer apporte son soutien à Jenni Hermoso

Sur Twitter, l'attaquante des Bleues a apporté son soutien à son homologue de Pachuca. "Ce n'est pas acceptable, je suis avec toi Jenni Hermoso."

Hermoso dément "catégoriquement" les déclarations de Luis Rubiales

Dans un communiqué publié ce vendredi, Jenni Hermoso dément "catégoriquement" les récentes déclarations de Luis Rubiales. "Je précise qu'à aucun moment la conversation à laquelle Luis Rubiales a fait référence n'a eu lieu et que, loin de là, son baiser était consensuel. De même, je tiens à réaffirmer, comme je l'ai déjà fait, que cela ne m'a pas plu", écrit l'attaquante de Pachuca, qui s'estime victime "d'une agression" de la part du président de la Fédération espagnole.

"Je me suis sentie vulnérable et victime d'une agression, d'un acte impulsif, machiste, déplacé et sans aucun consentement de ma part. Je n'ai tout simplement pas été respectée. Il m'a demandé de faire une déclaration commune pour réduire la pression sur le président, mais à ce moment-là, dans ma tête, je n'avais que l'idée de profiter de l'étape historique franchie avec mes coéquipières [...] Tolérance zéro avec ces comportements."

Les 23 championnes du monde annoncent se mettre en retrait "si la direction actuelle continue"

Le communiqué complet des joueuses, signé par les 23 joueuses championnes du monde, avec le syndicat espagnol FUTPRO.

"Suite aux événements survenus ce matin et face à la perplexité du discours du président de la Fédération Royale Espagnole de Football, M. Luis Manuel Rubiales Béjar, les joueuses de l'équipe nationale senior, récemment championnes du monde, en soutien à Jennifer Hermoso, souhaitent exprimer leur condamnation ferme et catégorique d'un comportement qui porte atteinte à la dignité de la femme.

Au vu des déclarations du président de la Fédération Royale Espagnole de Football, Jennifer Hermoso tient à démentir catégoriquement avoir consenti au baiser que lui a donné M. Luis Manuel Rubiales Béjar lors de la finale de la Coupe du Monde. "Je tiens à préciser que, comme on peut le voir sur les images, à aucun moment je n'ai consenti au baiser qu'il m'a donné et, bien sûr, en aucun cas je n'ai cherché à être portée en étant enlaçée par le président. Je ne tolère pas que l'on mette en doute ma parole et encore moins que l'on invente des mots que je n'ai pas prononcés", a déclaré M. Hermoso.

Depuis notre syndicat, nous voulons souligner qu'aucune femme ne devrait avoir à répondre aux images brutales que tout le monde a vues et, bien sûr, qu'elles ne devraient pas être impliquées dans des attitudes non consensuelles.

Les joueuses de l'équipe nationale espagnole de football, champions du monde en titre, attendent des réponses fortes de la part des autorités publiques afin que des actions telles que celles contenues dans ce document ne restent pas impunies.

Nous voudrions terminer cette déclaration en appelant à de véritables changements, à la fois sportifs et structurels, qui aideront l'équipe nationale senior à continuer à se développer, afin de pouvoir transmettre ce grand succès aux générations futures. Nous sommes tristes qu'un événement aussi inacceptable parvienne à ternir le plus grand succès sportif du football féminin espagnol.

Après tout ce qui s'est passé pendant la Coupe du Monde Féminine, nous voulons affirmer que toutes les joueuses qui ont signé cette lettre ne reviendront pas en équipe nationale si la direction actuelle continue. Les joueuses signataires de cette lettre sont Jennifer Hermoso ; Alèxia Putellas ; Misa Rodríguez ; Irene Paredes ; Ona Batlle ; Mariona Caldentey ; Teresa Abelleira ; María Pérez ; Cata Coll ; Aitana Bonmati ; Laia Codina ; Claudia Zornoza ; Oihane Hernández ; Rocío Gálvez ; Irene Guerrero ; Alba Redondo ; Athenea del Castillo ; Eva Navarro ; Enith Salón ; Ivana Andrés ; Olga Carmona ; Salma Paralluelo ; Esther Gonzalez ; Patricia Guijarro ; Lola Gallardo ; Nerea Eizagirre ; Ainhoa Moraza ; Maria León "Mapi" ; Sandra Paños ; Claudia Pina ; Amaiur Sarriegi ; Leila Ouahabi ; Laia Aleixandri ; Lucia García ; Andrea Pereira ; Vero Boquete ; Ainhoa Tirapu ; Sandra Vilanova ; Ana Romero "Willy" ; Silvia Meseguer ; Nagore Calderón ; Carmen Arce "Kubalita" ; Priscila Borja ; Natalia Pablos ; Susana Guerrero ; Larraitz Lucas ; Isabel Benito ; Amanda Sampedro ; Isabel Fuentes ; Elisabet Sánchez ; Mari Paz Azagra ; Vanesa Gimbert ; Virginia Torrecilla ; Leire Landa ; Elisabet Ibarra ; et Marta Torrejón."

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"A aucun moment je n'ai consenti au baiser", explique Jenni Hermoso dans un nouveau communiqué

Dans un communiqué publié par toutes les joueuses espagnoles, Jenni Hermoso a expliqué qu'elle n'était pas consentante au baiser forcé de Luis Rubiales.

"Je tiens à préciser qu'à aucun moment je n'ai consenti au baiser qu'il m'a donné et qu'en aucun cas je n'ai cherché à être portée en étant enlaçée par le président. Je ne tolère pas que ma parole soit remise en question et encore moins que l'on invente des mots que je n'ai pas prononcés", a déclaré Jenni Hermoso.

"Nous voulons terminer cette déclaration en appelant à de véritables changements, à la fois sportifs et structurels, qui aideront l'équipe nationale senior à continuer de se développer, afin que nous puissions transmettre ce grand succès aux générations futures", déclarent les joueuses.

"Le MeToo du football espagnol" clame Victor Francos, le secrétaire d'Etat aux Sports

"Nous sommes prêts à ce que ce soit le MeToo du football espagnol et à ce que ce soit un changement. Avec émotion, je vous demande, en tant que responsable du sport espagnol, de vous excuser auprès des joueuses car elles ne méritaient pas cette semaine. Aujourd'hui, ce triomphe a encore plus de mérite que lorsqu'elles l'ont obtenu."

"Aujourd'hui, ce n'était pas le jour pour attaquer, c'était le jour pour prendre du recul, pour s'excuser et pour être un peu plus en phase avec ce que la société demande".

Le secrétaire d'Etat au Sport explique la procédure en cours contre Rubiales

Lors d'une conférence de presse démarrée ce vendredi à 17h, Victor Francos, le dirigeant du CSD (équivalent français du ministère des Sports) et secrétaire d'Etat au Sport explique la procédure en cours contre Rubiales.

"Le gouvernement entame le processus pour que Rubiales doive donner des explications devant le Tribunal arbitral du Sport. Et si le TAS le juge opportun, et si le CSD est en mesure de le faire, nous suspendrons Rubiales de la présidence de la RFEF."

"Aujourd'hui, nous allons présenter une plainte motivée au TAS, afin qu'il puisse évaluer si ce qui s'est passé constitue, comme nous le pensons, une infraction grave."

"Si le TAS nous donne raison dans les prochains jours, nous pourrons évaluer au CSD si cette faute très grave nécessite la suspension de Rubiales de ses responsabilités."

"La plainte motivée du CSD auprès du TAS arrivera cet après-midi. Nous demandons une réunion extraordinaire pour lundi prochain, et une fois que le TAS se sera réuni, s'il considère que cette faute très grave mérite l'ouverture d'une procédure, nous convoquerons immédiatement le conseil d'administration du CSD."

"Si nous sommes en mesure de le faire, M. Rubiales sera suspendu de ses fonctions (temporairement avant la sanction finale, ndlr), dès que le TAS considérera qu'il y a une infraction très grave et qu'un dossier sera ouvert."

"Ni le CSD ni son président ne peuvent disqualifier un président de fédération. Ce que nous pouvons faire, c'est soumettre au TAS un dossier justifiant que nous pensons qu'il y a une infraction très grave, et le TAS doit décider d'ouvrir ou non ce dossier. S'il le fait, je peux, en tant que président du CSD, convoquer le conseil d'administration pour résoudre la suspension."

Le Barça communique à son tour

"Le FC Barcelone tient à préciser qu'il considère les actions du président de la RFEF comme totalement inappropriées et malheureuses lors de la célébration de la Coupe du monde remportée par l'équipe féminine espagnole. Il s'agit de faits que nous considérons comme malheureux, que M. Rubiales a lui-même considérés comme une erreur et pour lesquels il s'est excusé."

La justice espagnole ouvre une enquête pour "agression sexuelle" visant Luis Rubiales

Le ministère public de Madrid a entamé une procédure d'enquête contre Luis Rubiales pour agression sexuelle présumée sur la joueuse espagnole Jennifer Hermoso après le baiser qu'il lui a donné sur la bouche lors de la finale de la Coupe du monde. Ce parquet provincial a ouvert un dossier et a transmis l'une des plaintes à l'Audience nationale après avoir étudié les faits et établi qu'il s'agit de l'instance compétente pour le faire. Il appartiendra maintenant au ministère public de l'Audience nationale d'étudier l'affaire et d'admettre la plainte ou de la classer sans suite.

Hector Bellerin dénonce vivement Luis Rubiales

Dans un post Instagram, Hector Bellerin s'en est vivement pris à Luis Rubiales et demande à ce qu'il parte: "Ce qui se passe est une véritable honte. Représenter notre pays avec une telle vulgarité, déformer les déclarations de la victime et ensuite avoir le courage de la blâmer et de se victimiser pour avoir commis un abus, ce sont des actes qui ne peuvent pas rester impunis. Le football est un outil social pour avancer et progresser, le machisme ne devrait pas avoir sa place dans ce système. Le narcissique ne croit jamais qu'il a fait une erreur, il est capable de mentir, de manipuler la vérité et de transformer la victime en coupable afin de maintenir son pouvoir sur les autres."

Aitana Bonmati, élue joueuse du Mondial, soutient elle aussi Jenni Hermoso

Sur son compte Twitter, Aitana Bonmati, ex-coéquipière de Jenni Hermoso au Barça et élue meilleure joueuse du Mondial, charge Rubiales: "Il y a des limites qui ne peuvent être dépassées et ceci dépasse ce que l'on peut tolérer. Nous sommes avec toi coéquipière."

Alexia Putellas juge "inacceptable" le comportement de Rubiales

La double Ballon d'or, récente championne du monde, condamne les agissements du président et répète son soutien à Jenni Hermoso.

Estanguet condamne les actes et les propos de Rubiales

Patron du comité d'organisation des JO de Paris 2024, Tony Estanguet a également réagi à l'affaire Rubiales dans un communiqué transmis à l'agence espagnole EFE.

"Il existe une commission, dans notre charte éthique, pour traiter toute offense, violence ou symbole inacceptable à l'égard des femmes, explique-t-il. Car, comme pour l'environnement, nous devons progresser collectivement, tant dans le sport que dans la société, dans la lutte contre la violence à l'égard des femmes. (...) Ce qui s'est passé (le baiser de Rubiales à la joueuse Jenni Hermoso) est choquant. Nous ne voulons pas que cela se reproduise. Il y aura (aux Jeux olympiques) des solutions pour mettre en garde, pour signaler tout comportement inapproprié."

Borja Iglesias annonce son retrait de la sélection espagnole tant que la situation actuelle n'est pas réglée

L'attaquant du Betis et de la Roja Borja Iglesias (30 ans, 2 sélections), annonce son retrait de l'équipe nationale tant que Rubiales n'est pas sanctionné.

"Porter le maillot de l'équipe nationale espagnole est l'une des plus belles choses qui me soient arrivées dans ma carrière, écrit-il. Je ne sais pas si, à un moment donné, je serai à nouveau une option (pour le sélectionneur), mais j'ai pris la décision de ne pas revenir en équipe nationale jusqu'à ce que les choses changent et que ce type d'acte ne reste pas impuni."

Luis Enrique salue le "travail remarquable" de Luis Rubiales

L'ancien sélectionneur espagnol Luis Enrique en conférence de presse du PSG: "Le travail de Luis Rubiales a été exceptionnel. Lui et son équipe administrative. Les résultats ont été bons. (...) Mais sur les derniers épisodes, le président a reconnu ses erreurs je crois. Je crois que ce n'est pas nécessaire que je donne mon opinion à ce sujet. Je peux simplement dire qu'il a fait un travail remarquable".

Javier Tebas, président de la Liga, démonte Rubiales en longueur

Le président de la Liga, ennemi de longue date de Rubiales, dénonce dans un long message les abus de ce dernier: "Insultes, bravades, chantages, menaces, espionnage..."

L'Espagne indignée par le "show" Rubiales

Alors que Luis Rubiales s'est livré ce vendredi à un véritable "show" pour se défendre, enchaînant les sorties lunaires avant d'indiquer qu'il ne démissionera pas, de nombreuses personnalités espagnoles font part de leur indignation.

C'est le cas de l'ex-gardien de la Roja Iker Casillas ("Honte à vous"), de la ministre de l'Egalité Irene Montero, ou de la ministre du Travail Yolanda Diaz, qui demande au gouvernement d'agir pour écarter Rubiales de ses fonctions.

Le discours de Rubiales s'achève sous les applaudissements

La plupart de l'assistance s'est levée pour applaudir Luis Rubiales au terme de son discours très offensif, dans lequel il a donc annoncé son refus de démissionner.

Rubiales soutient Vilda et lui promet une prolongation

Luis Rubiales espère prolonger Jorge Vilda, le sélectionneur de l'équipe féminine: "J'ai activé les procédures pour qu'on entame une négociation. (...) Dans le football féminin, tu es le meilleur entraîneur du monde". Il lui promet une prolongation à 500.000 euros par an, au lieu de 170.000 euros.

"Il n'y a pas compétition plus difficile que la Ligue des nations", Rubiales défend son bilan

"Nous avons la possibilité d'amener la Coupe du monde 2030 en Espagne, avec la dimension positive qu'elle aurait, et, je le dis humblement, j'y serai aussi pour quelque chose".

"Nous avons remporté le trophée le plus difficile au monde. Nous aurions aimé gagner la Coupe du monde (masculine), mais il n'y a pas de trophée plus difficile à remporter que la Ligue des nations".

Rubiales: "Je ne vais pas démissionner"

"Je ne vais pas démissionner, je ne vais pas démissionner!", scande Luis Rubiales alors que toute la presse espagnole affirmait qu'il allait quitter son poste.

"Un bisou consenti va me faire partir? Allons... Je vais lutter jusqu'au bout. Jusqu'au bout. J'espère que la loi sera appliquée".

Rubiales dénonce un "faux féminisme" et estime qu'on cherche à le "tuer"

"Un meurtre social est en train d'être perpétré. Ils essaient de me tuer. En tant qu'Espagnol, je pense que nous devons réfléchir à la direction que nous prenons".

"Mes filles doivent apprendre une leçon aujourd'hui : l'égalité, c'est faire la différence entre la vérité et le mensonge. Vous êtes (en désignant ses filles, ndlr) le vrai féminisme, pas le faux féminisme qui existe".

Après avoir cité les noms de ministres et personnalités publiques qui l'ont accusé: "À ces personnes qui veulent m'assassiner publiquement, je vais me défendre devant les juges. Je vais lancer des plaintes contre ces personnes".

Rubiales estime que le baiser était consenti

"C'était un baiser spontané, mutuel, euphorique, consenti. C'est la clé. Oui, c'était consenti", déclare Luis Rubiales, affirmant qu'il aurait pu embrasser ses filles de la même façon.

"Le désir que je pouvais avoir en donnant ce baiser était le même que celui que je pouvais avoir en embrassant ma fille, il n'y avait pas de domination ici".

Rubiales présente des excuses pour le geste obscène en tribune

Luis Rubiales dit s'être égaré dans un moment d'euphorie. Il présente ses "excuses auprès de ceux qui se sont sentis offensés" par son comportement.

"Je ne m'étais jamais comporté ainsi, l'émotion était grande".

Luis Rubiales prend la parole

L'assemblée générale extraordinaire a débuté. Luis Rubiales remercie ceux qui lui ont montré du "soutien" à travers de "nombreux messages".

"Je tiens à remercier tous les messages de soutien que j'ai reçus. Je remercie également les personnes qui ne sont pas issues du monde du football. Bien que réduits au silence, ils me soutiennent".

L'assemblée extraordinaire pourra se tenir

Alors que la tenue de l'AG à la fédé espagnole était menacée par un "boycott" de nombreux dirigeants, le quorum est finalement atteint, rapporte la presse espagnole. Au moins 75 membres sont présents.

Rubiales est arrivé au siège de la Fédération espagnole

Le président de la Fédération espagnole, Luis Rubiales, est arrivé sur place pour l'assemblée générale extraordinaire programmée à 12h. Au cours de laquelle il devrait annoncer son départ.

Aitor Ruibal, attaquant du Real Betis, apporte son soutien à Jenni Hermoso

Message d'Aitor Ruibal, joueur du Betis, soutenant Jenni Hermoso après ce qui s'est passé: "Tous ceux qui me connaissent personnellement ou me suivent depuis un certain temps savent quelles sont mes pensées et mes opinions sur ce sujet. Peut-être par prudence, parce que je n'ai rien dit avant, mais je pense que j'ai le droit de soutenir Jenni sur cette question.  J'apprécie le courage dont tu fais preuve en prenant les mesures nécessaires pour éviter que cela ne se reproduise et pour contribuer à une société pour la suite."

"Je t'apporte tout mon soutien et toute ma force. Je ne pourrais être plus fier de ce que vous faites pour le football féminin et de tous les succès que vous remportez. Vous êtes un exemple."

Rubiales va annoncer sa démission ce vendredi, selon la presse espagnole

La presse espagnole annonce que Luis Rubiales va présenter sa démission ce vendredi. Le président de la fédération espagnole, en poste depuis cinq ans, fait l’objet d’une vague de critiques pour son comportement déplacé durant la finale de la Coupe du monde féminine remportée par la Roja. Le dirigeant de 46 ans a notamment embrassé sur la bouche l’attaquante Jenni Hermoso lors des célébrations. Il a également été filmé en train de se tenir les parties intimes aux côtés de la Reine Letizia d’Espagne et sa fille Sofia.

Luis Rubiales, le président de la Fédération espagnole de football, en 2022.
Luis Rubiales, le président de la Fédération espagnole de football, en 2022. © Iconsport

La radio Cope annonce que Luis Rubiales démissionnera demain

Selon la radio Cope annonce que Luis Rubiales démissionnera ce vendredi, sans préciser si cela se fera à l'occasion de l'assemblée prévue à 12h

Aucun club de Liga ne sera présent à l'assemblée générale

Aucune des équipes de Liga ne participera à l'assemblée générale de la fédération demain. Beaucoup de ceux qui devaient être présents demain à Las Rozas ne viendront pas. La tenue de l'assemblée est de plus en plus en péril.

Cadix annonce aussi son absence de l'assemblée et tacle Luis Rubiales

Peu à peu, les clubs annoncent qu'ils ne participeront pas à l'assemblée convoquée par Luis Rubiales. Le club de Cadix a publié un communiqué pour annoncer sa décision: "Le Cádiz CF n'assistera pas à l'assemblée convoquée d'urgence par la Fédération royale espagnole de football (RFEF) ce vendredi, comme il n'a pas assisté aux réunions précédentes, parce qu'il n'a pas cru, ne croit pas et ne croira pas en la gestion de son président, Luis Rubiales. Cette décision n'est pas la raison de ses dernières actions, comme aujourd'hui où il est le triste protagoniste d'actes inqualifiables et pour lesquels notre football est pointé du doigt dans le monde entier, mais pour beaucoup d'autres dans lesquels il n'a pas été à la hauteur de ce que ce sport mérite, depuis les catégories les plus modestes jusqu'aux professionnels dans toutes ses sections, aussi bien féminines que masculines ou arbitrales."

Le ministère des Sports entame la procédure contre Luis Rubiales

Le ministre des Sports espagnol Miquel Iceta annonce que le CSD -équivalent de notre ministère du Sport - va saisir le tribunal administratif du sport la semaine prochaine afin de présenter les diverses plaintes.

C'est la première étape de la procédure qui pourrait mener à des sanctions contre Luis Rubiales.

Plus d'informations pour comprendre la procédure ici

Isco "envoie tout son soutien à Jenni Hermoso"

Interrogé à la sortie de l'entraînement du Real Betis, Isco Alarcon a été le premier joueur masculin à s'exprimer publiquement sur le baiser forcé de Luis Rubiales à Jenni Hermoso : "Si ce n'était pas consenti, c'est un abus de pouvoir. J'envoie tout mon soutien à Jenni." Concernant le geste de Rubiales où il se tient les parties intimes devant la Reine et sa fille, il ajoute: "Je pense qu'il s'est trompé, c'est quelque chose qui ne devrait en aucun cas être fait, surtout par le président d'une fédération aussi importante. Et le comportement qu'il a eu dans la tribune, à côté de la Reine... ce n'est pas très protocolaire, pour être honnête."

Son coéquipier en club Borja Iglesias a dit ne pas avoir "aimé" le geste de Rubiales avec Jenni Hermoso et a également soutenue la joueuse : "Nous sommes avec elle."

L'assemblée générale de la fédération pas certaine de se tenir

Plusieurs médias espagnols comme la radio Cope, la chaîne La Sexta et le site Relevo, avancent que l'assemblée générale pourrait ne pas avoir lieu ce vendredi faute du nombre minimum de membres présents. 50% des membres de l'assemblée doivent être présents (70 sur 140).

Plusieurs clubs ont déjà annoncé qu'ils ne viendraient pas: Alavés, Real Sociedad, Osasuna, Getafe, FC Barcelone et UD Las Palmas.

Luis Rubiales penserait maintenant à démissionner

Luis Rubiales envisagerait de quitter la présidence de la fédération espagnole, selon Marca. L'ouverture d'une enquête par la FIFA et le manque de soutien des autres entités du football qui lui ont tourné le dos feraient que Luis Rubiales et son équipe envisageraient la possibilité de se retirer. Les adieux pourraient avoir lieu lors de l'assemblée générale prévue demain.

L'Atlético demande la démission de Luis Rubiales

L'Atlético de Madrid, à travers son président Enrique Cerezo, demande la démission de Luis Rubiales. "Nous devons tous être conscients de ce que nous disons et ce que nous faisons. Il devra faire ce qu'il juge approprié, mais je pense que la chose à faire est de présenter sa démission."

C'est le 4e club de Liga à demander la démission de Luis Rubiales, après Getafe, Osasuna et la Real Sociedad.

La FIFA ouvre une procédure contre Rubiales

Dans la tourmente après son baiser forcé sur Jenni Hermoso après la finale du Mondial, Luis Rubiales va devoir répondre de son geste auprès de la FIFA. L'instance présidée par Gianni Infantino a annoncé jeudi l'ouverture d'une procédure officielle contre le président de la Fédération espagnole de football.

"La Commission de Discipline de la FIFA a informé ce jour M. Luis Rubiales, président de la Fédération Espagnole de Football (RFEF), qu’une procédure disciplinaire a été ouverte à son encontre pour les faits qui se sont déroulés le 20 août 2023, au terme de la finale de la Coupe du Monde Féminine de la FIFA, a indiqué l'instance via un communiqué. Ces faits pourraient constituer une violation des alinéas 1 et 2 de l’article 13 du Code disciplinaire de la FIFA. La Commission de Discipline de la FIFA ne fournira aucune information supplémentaire concernant cette procédure disciplinaire avant d’avoir rendu une décision finale."

Et la Fédération internationale de préciser: "La FIFA réitère son engagement absolu pour le respect de l'intégrité de toutes et tous, et condamne donc fermement tout comportement allant à l'encontre de cette valeur."

Carlo Ancelotti n'a pas apprécié l'attitude de Luis Rubiales

Interrogé en conférence de presse sur l'affaire Rubiales, Carlo Ancelotti, l'entraîneur du Real Madrid, a donné son avis sur le geste du président de la Fédération espagnole : "C'est un sujet délicat, mais c'est un comportement que je n'ai évidemment pas du tout apprécié. Ce n'était pas le comportement d'un président de la Fédération. Je ne sais pas s'il va démissionner. J'espère qu'ils prendront la bonne décision."

>>> le papier complet avec les propos d'Ancelotti sur l'affaire est à retrouver ici

"Des accusations extrêmement graves et fausses", la Fédé espagnole charge l’ex-employée humiliée par Rubiales

Dans un communiqué, la Fédération espagnole a répondu aux graves accusations d'humiliations de Tamara Ramos à l'encontre de Luis Rubiales. La RFEF a indiqué avoir déclenché "une action judiciaire" contre l'ancienne employée du président de la Fédé, sous ses ordres lorsqu'il officiait au syndicat des joueurs espagnols.

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Le syndicat Fifpro demande une enquête de la Fifa

La Fédération internationale des associations de footballeurs professionnels (Fifpro) a demandé une enquête de la Fifa contre le président de la fédération espagnole de football Luis Rubiales, qui a embrassé de force Jenni Hermoso lors de la finale du Mondial 2023. La Fifpro a condamné dans un communiqué le comportement de Rubiales, appelant à "l'ouverture d'une enquête sur ses actions dans le cadre du code d'éthique de la Fifa".

"Nous répétons qu'il est regrettable qu'un moment si spécial pour les joueuses de l'équipe nationale d'Espagne, devant les caméras du monde entier, soit sali par la conduite inappropriée d'une personne dans un rôle qui comporte tellement de responsabilité", ajoute dans son communiqué la Fifpro, qui représente plus de 65.000 joueurs et joueuses répartis dans des syndicats nationaux.

La Liga féminine réclame la mise à pied de Rubiales

Dans un communiqué ce mercredi, la Liga féminine demande la mise à pied de Luis Rubiales. Une plainte a été déposée auprès du président du Conseil supérieur du sport. Le comportement du dirigeant est pointé du doigt: "L'un des plus grands exploits de l'histoire du sport espagnol a été entaché par le comportement embarrassant du plus haut représentant du football espagnol qui, une fois de plus, et guidé par son désir continu et habituel de leadership, s'est révélé ne pas être à la hauteur de la tâche qu'il occupe."

"La Ligue Professionnelle de Football Féminin est le symbole d'un changement, assure l'instance. C’est une reconnaissance de l’engagement et du sacrifice de tant de footballeurs, de tant de clubs et de tant de personnes qui ont passé des décennies à lutter pour le rôle des femmes dans le football. Et pour cette raison, en tant qu’institution, par conviction, responsabilité et respect du sport, nous ne pouvons pas laisser cet épisode rester sans conséquences."

Hermoso réclame "des mesures exemplaires" contre Rubiales

Dans un communiqué diffusé par son syndicat FUTPRO, Jenni Hermoso s’exprime sur l’affaire Rubiales et demande des sanctions contre le président de la Fédération espagnole, qui l’a embrassé sur la bouche en marge de la victoire de la Roja à la Coupe du monde féminine. "Mon syndicat FUTPRO, en coordination avec mon agence TMJ, se chargent de défendre mes intérêts et d'être les interlocuteurs dans cette affaire. Depuis notre association, nous demandons à la Fédération royale espagnole de football d'appliquer les protocoles nécessaires, de garantir les droits de nos joueurs et d'adopter des mesures exemplaires (…) Il est essentiel que notre équipe nationale soit représentée par des personnalités qui projettent ses valeurs d'égalité et de respect dans tous les domaines. Il est nécessaire de continuer à avancer dans la lutte pour l'égalité, une lutte que nos joueurs ont menée avec détermination, nous amenant à la position dans laquelle nous nous trouvons aujourd'hui".

Le sélectionneur espagnol a touché la poitrine d'une membre de son staff durant la finale du Mondial

Parallèlement à l'affaire du baiser de Luis Rubiales à Jenni Hermoso et son avenir compromis à la tête de la Fédération espagnole, Jorge Vilda pourrait lui aussi être dans la tourmente. Le sélectionneur de la Roja a été filmé durant la finale de la Coupe du monde féminine en train de toucher la poitrine d'une membre de son staff.

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Jorge Vilda touchant la poitrine d'une membre de son staff lors de la finale de la Coupe du monde féminine 2023
Jorge Vilda touchant la poitrine d'une membre de son staff lors de la finale de la Coupe du monde féminine 2023 © DR

Megan Rapinoe tacle la fédération espagnole en dénonçant "un niveau profond de misogynie et de sexisme"

Dans un entretien accordé à The Athletic, la star américaine Megan Rapinoe a dénoncé la "misogynie" et le "sexisme" de la Fédération espagnole de football et plus particulièrement de son président Luis Rubiales. Lors de la finale de Coupe du monde féminine remportée dimanche par la Roja, le dirigeant a embrassé de force Jenni Hermoso et effectué un geste obscène.

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Megan Rapinoe
Megan Rapinoe © Icon

"Fais-le pour mes filles", comment Rubiales a insisté pour qu'Hermoso soit dans sa vidéo d'excuses

Luis Rubiales aurait insisté auprès de Jenni Hermoso pour qu'elle apparaisse à ses côtés dans sa vidéo d'excuses, selon Relevo. Jorge Vilda, le selectionneur espagnol, serait aussi intervenu.

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Luis Rubiales, le président de la Fédération espagnole de football, en 2022.
Luis Rubiales, le président de la Fédération espagnole de football, en 2022. © Iconsport

Deux nouvelles photos polémiques de Luis Rubiales lors des célébrations

Deux nouvelles photos des célébrations sur la pelouse après la finale de la Coupe du monde en Australie dimanche dernier font polémique en Espagne. On y voit la milieu du Real Madrid Athenea del Castillo être portée par Luis Rubiales.

"Pour que vos filles n'aient pas à se retrouver avec des individus comme vous", une ancienne joueuse demande la démission de Luis Rubiales

L'ancienne footballeuse Ana Romero, également connue sous le nom de Willy, est la dernière à s'être jointe aux critiques contre Luis Rubiales. L'attaquante, qui a joué pour des clubs tels que Barcelone, Valence et le Betis, a appelé sur ses réseaux sociaux à la démission du président de la RFEF.

"C'est pourquoi, pour vos filles, vous devriez démissionner ou être mis à la porte, Monsieur Rubiales, pour qu'il soit clair une fois pour toutes que ces comportements ne sont pas normaux. Et que vos filles n'aient pas à se retrouver dans leur travail et dans leur vie avec des individus comme vous", a-t-il déclaré.

Le FC Barcelone juge les actes de Rubiales "indignes de sa position"

Le FC Barcelone ne restera pas les bras croisés lorsque Luis Rubiales, président de la Fédération espagnole de football, embrassera Jenni Hermoso pendant la Coupe du monde.

Le club barcelonais a communiqué à El Periodico qu'il "espèrait et attendait" que Rubiales "donne les explications appropriées vendredi". Bien que le Barça considère que les actes de Luis Rubiales comme "indignes de sa position".

Le président de Getafe demande la démission de Luis Rubiales

Ángel Torres, président de Getafe, appelle à la démission de Rubiale: "Ce que vous devez faire, c'est démissionner. Votre comportement est lamentable."

"Il ne peut pas continuer une minute de plus à la présidence de la RFEF et s'il ne démissionne pas, Pedro Sánchez doit intervenir pour le sanctionner et procéder à sa disqualification."

Deux clubs catalans demandent la démission de Luis Rubiales

Deux clubs catalans ont demandé la démission de Luis Rubiales: l'UE Sant Andreu et le CE Europa, qui évoluent en 4e division espagnole.

"Depuis le Club, nous ne comprenons pas pourquoi cette démission, ou sa destitution, n'a pas encore eu lieu, après les événements qui ont eu lieu dimanche dernier et tout ce qui a été connu depuis lors. Ce type d'action contre les femmes est absolument répugnant et dénigrant et ne peut être justifié ni dans le monde du football ni dans notre société", écrit l'UE Sant Andreu.

"CE Europa dit NON à la violence sexuelle et sexiste et demande la révocation du président de la RFEF, Luis Rubiales. Historiquement, les femmes et les personnes de la communauté LGBTI+ sont souvent punies par la violence sexuelle et sexiste pour avoir transgressé le rôle qui leur est assigné dans la sphère privée et pour avoir occupé l'espace public. Un fait dont nous avons été témoins ces derniers jours chez nous et dans différents contextes, représenté par des agressions masculines totalement contraires aux valeurs féministes que nous défendons en tant que Club", écrit de son côté le CE Europa, dont la section féminine a récemment été promue en D2.

Luis Rubiales accusé d'avoir utilisé l'argent de la fédération pour payer un voyage à New York

Luis Rubiales, déjà en proie à de nombreuses critiques après avoir embrassé de force Jenni Hermoso après la finale de la Coupe du monde féminine entre l'Espagne et l'Angleterre, est sous le coup d'une enquête d'un tribunal de la banlieue madrilène pour un voyage à New York payé par la fédération espagnole.

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Une ancienne employée de l'AFE où exerçait Luis Rubiales dénonce ses comportements

Dans l'émission "El programa del verano" sur la chaîne espagnole Telecinco, Tamara Ramos, cofondatrice du syndicat Futbolistas ON (actuellement en congé de maladie) et ancienne employée de l'AFE, a dénoncé elle aussi les comportements de Luis Rubiales, qu'elle a cotoyé pendant plusieurs années lorsqu'il était son patron à l'AFE.

"J'ai subi des humiliations, des coups [en référence à des coups de poing sur la table], des mots que je ne peux pas répéter à cause de l'horaire auquel nous sommes... C'est un scandale depuis longtemps. Je ne suis pas du tout surprise par ce qui se passe, je le connais depuis de nombreuses années et j'ai souffert", raconte celle qui avait déjà critiqué les comportements de Luis Rubiales en 2017.

"Devant tout le monde, il m'a dit, avec le sarcasme qu'il a: 'Allez, tu es venue ici pour te mettre à genou.' Ce sont des mots que personne ne mérite, encore moins une professionnelle qui est venue ici pour travailler. Il m'a dit: 'De quelle couleur sont tes sous-vêtements aujourd'hui?' Vous vous sentez si... être une femme dans le monde du football, nous sommes si peu nombreuses. C'est difficile de tenir tête. Lorsque je l'ai attaqué, j'avais deux bébés. J'ai vécu des moments terribles et j'ai eu du mal à le faire. J'ai intenté une action en résiliation de contrat. Il m'a dit que si je partais, il ne me donnerait même pas d'indemnités de chômage."

Comment Luis Rubiales peut être viré s'il ne veut pas démissionner

Présent sur les ondes d'Onda Cero mardi soir, Antonio Anguiar, spécialiste en droit du sport, explique par quel moyen Luis Rubiales peut être démis de ses fonctions.

"Si le gouvernement prend la décision de le démettre de ses fonctions, le ministère des Sports (CSD en Espagne) devra alors envoyer une lettre motivée au Tribunal administratif du sport, demandant au TAS d'ouvrir une procédure contre le président de la fédération."

Si les faits dénoncés entrent dans le cadre de la nouvelle Loi du Sport, le TAS devra décider de la disqualification ou non du président de la RFEF. Le soutien de l'exécutif semble être passé à une vie meilleure, comme l'a précisé Pedro Sánchez, qui a demandé à Rubiales d'aller plus loin dans cette situation délicate.

Le ministère des Sports a reçu trois plaintes différentes contre Luis Rubiales, ce qui constitue la première étape avant que l'affaire ne soit portée devant le TAS. Si l'affaire est finalement transférée, le Comité exécutif du CSD pourrait suspendre provisoirement le président actuel. La nouvelle loi sur le sport prévoit des sanctions possibles pour les dirigeants en cas de comportement et d'actes notoires et publics. La disqualification peut aller de deux à quinze ans.

Luis Rubiales n'aurait pas l'intention de démissionner et compterait sur le soutien des fédérations régionales lors de l'assemblée générale. Il est donc peu probable qu'une motion de censure, qui doit être soumise par 1/3 de l'assemblée, soit votée ensuite par les 2/3 des votants.

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Megan Rapinoe dénonce le "sexisme" et la "misogynie" de Luis Rubiales et de la fédération espagnole

Dans une longue interview pour The Atlantic, la star américaine Megan Rapinoe revient sur l'affaire Rubiales et assure que cela témoigne du sexisme et de la misogynie qui règnent au sein de la fédération espagnole.

"Cela m'a fait réfléchir à tout ce que nous devons endurer. Pensez à tout ce que l'équipe espagnole a dû supporter: Certaines des joueuses qui ont protesté l'année dernière [contre les mauvais traitements infligés par leur entraîneur et leur fédération] ne font toujours pas partie de l'équipe. Peut-être que cela les a galvanisés, mais on ne devrait pas avoir à subir cela."

"Une autre image témoigne d'un niveau de misogynie et de sexisme si profond au sein de cette fédération et de cet homme [Luis Rubiales, le président de la fédération espagnole de football] qui, au coup de sifflet final, se saisit l'entrejambe. Dans quel monde vivons-nous? Sur la plus grande scène, là où vous devriez célébrer, Jenni [Hermoso, la milieu de terrain espagnole qui a été embrassée de force par Rubiales] doit être physiquement agressée par ce type."

"Le personnage privé est apparu en public", tacle la présidente de la Liga féminine concernant Luis Rubiales

La présidente de la Liga féminine, Beatriz Álvarez Mesa, a signé un texte dans lequel elle critique sévèrement le président de la fédération espagnole de football, Luis Rubiales. Elle affirme que l'image que l'on a pu voir de lui après la victoire de la Coupe du monde en Australie correspond à la façon dont le dirigeant du football espagnol se comporte réellement en privé.

"Malheureusement, je ne suis pas surprise par cette attitude ou par le comportement inapproprié du président de la RFEF dans la manière de procéder et de s'adresser aux gens. Ce n'est pas quelque chose d'isolé et encore moins de spontané. L'agressivité, l'arrogance et le mépris permanent ont toujours été présents dans les relations personnelles et institutionnelles. Ce qui s'est passé, c'est que le personnage que beaucoup d'entre nous connaissent en privé est apparu en public."

"En tant que présidente du football professionnel féminin, en tant qu'ancienne footballeuse et en tant que femme, j'ai l'obligation, la responsabilité et le droit de dire que le football, le sport espagnol et les footballeuses méritent beaucoup plus et qu'il y a des limites à ne pas dépasser. Et elles ont été dépassées. Cela restera dans l'histoire du sport mondial, et la façon dont le gouvernement espagnol agira également."

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La fédération espagnole va se réunir en urgence sur l'affaire Rubiales, après son baiser forcé

La fédération espagnole de football a annoncé l'organisation d'une assemblée générale extraordinaire portant sur le geste du président Luis Rubiales, qui a embrassé de force la joueuse Jennifer Hermoso au terme de la finale de la Coupe du monde féminine.

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Hermoso a refusé d'apparaître aux côtés de Rubiales dans la vidéo d'excuse

Alors que la polémique autour de son baiser sur la bouche de Jenni Hermoso enfle, Luis Rubiales aurait demandé à l'attaquante espagnole d'apparaître dans sa vidéo d'excuses. Ce qu'elle a refusé affirme Relevo dans un article accablant. Le média espagnol explique également comme Jorge Vilda, le sélectionneur espagnol, a tenté de faire pression sur la famille de la joueuse devant la délégation lors du vol retour, afin que Hermoso prenne la parole et dédouane Luis Rubiales.

On apprend également que les propos de Jenni Hermoso fournis par la fédération espagnole à la presse locale n'ont en fait jamais été prononcés par la joueuse mais rédigés par le service de communication de la RFEF.

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Le Premier ministre espagnol Pedro Sanchez met la pression sur Luis Rubiales

Le Premier ministre espagnol Pedro Sanchez a qualifié mardi de "geste inacceptable" le baiser forcé du président de la fédération espagnole de football sur la joueuse Jennifer Hermoso, après la victoire de l'Espagne lors du Mondial.

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Luis Rubiales accusé d'agression sexuelle après avoir embrassé de force Jenni Hermoso

Sur les images tournées sur le podium du stade de Sydney dimanche soir, juste après le sacre de l'équipe d'Espagne, on voit M. Rubiales prendre la tête de l'attaquante Jennifer Hermoso entre ses deux mains, avant de l'embrasser par surprise sur la bouche.

"Ça ne m'a pas plu, hein!", avait réagi la N.10 espagnole dans le vestiaire lors d'un direct diffusé sur Instagram, avant de sourire à l'objectif.

Depuis toute la classe politique espagnole a dénoncé son geste et appelé à la démission de Luis Rubiales. Le président de la fédération espagnole a convoqué une assemblée générale extraordinaire ce vendredi midi pour traiter de l'affaire.

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