Football: le nouveau geste contre le racisme intégré dans le protocole de la LFP

A l'occasion de son 74e congrès, la FIFA avait instauré un nouveau geste que les joueurs pourront faire afin de prévenir l'arbitre d'un acte raciste. La LFP l'a désormais intégré dans son protocole.

Dans un congrès organisé à Bangkok en mai dernier, la FIFA avait adopté un nouveau geste antiraciste. Dans son protocole d'actions pour lutter contre le racisme dans les matchs de football dévoilé le 30 août dernier, l'organisation mondiale du football a donc décidé de lutter encore un peu plus contre les actes discriminatoires en instaurant cette nouveauté.

Les joueurs victimes d'actes racistes pourront réaliser un geste précis permettant ainsi à l'arbitre de lancer la procédure de trois étapes qui peut amener parfois à un arrêt définitif de la rencontre. Dans un communiqué de presse, la LFP a décidé de l'intégrer dans son protocole le démocratisant ainsi sur les pelouses françaises.

Une croix au niveau des poignets

La LFP a décidé de partager ce geste avec les clubs, les officiels ainsi qu'à l'UNFP pour qu'il soit mis en place en France. Pour signaler un incident, les acteurs des championnats de l'Hexagone devront désormais faire ce geste qui consiste à croiser ses bras au niveau de ses poignets.

Ce nouveau protocole a été envoyé aux clubs français à la mi-septembre. Ce geste a été mis en place, pour la première fois, lors de la Coupe du monde féminine des U20 en Colombie l'été dernier. Lorsqu'un joueur ou une joueuse fait ce geste, l'arbitre doit alors se référer au protocole en trois étapes qui débute par l'interruption du match. Si les gestes et actes racistes se poursuivent, la rencontre est ensuite arrêtée temporairement et les joueurs et l'arbitre doivent alors quitter le terrain. Si le problème persiste, la rencontre est alors définitivement interrompue.

Bien heureusement aucune joueuse n'a eu à effectuer ce geste lors de cette compétition en Colombie. Les actes racistes se sont pourtant succédés dans le football ces dernières années et bon nombre de footballeurs expriment encore leur mécontentement en mettant, par exemple, le genou au sol avant le coup d'envoi des rencontres.

VN