RMC Sport

Joey Starr tacle Zidane et Aurier, le faux rebelle

Pour Joey Starr, Serge Aurier n'a rien d'un "rebelle".

Pour Joey Starr, Serge Aurier n'a rien d'un "rebelle". - AFP

Actuellement en promo pour la sortie de son livre Pensées, répliques et autres tac-tac, le rappeur et acteur Joey Starr a évoqué les footballeurs rebelles dans un entretien à L’Equipe. Et Zinedine Zidane et Serge Aurier ne figurent pas vraiment dans leur camp selon l'acteur.

Le souvenir remonte à 2005. Pourtant, il a l’air encore frais dans l’esprit de Joey Starr. « J’étais allé voir Zinedine Zidane lorsqu’on avait monté une action pour inciter les jeunes des quartiers à s’inscrire sur les listes électorales », se rappelle le rappeur dans un entretien accordé à L’Equipe ce dimanche. Et le souvenir est plutôt amer.

Zidane « n’a rien voulu savoir »

« Je lui avais expliqué qu’il était une icône par son parcours, mais aussi parce qu’il avait sa tête en grand sur l’Arc de triomphe en 1998, précise Joey Starr à propos de l'actuel coach du Real. On voulait juste utiliser son nom, on était apolitique, mais il a refusé…. Alors c’est bien beau d’aller faire des pubs pour Danone quand il y a du sponsoring derrière. Mais, là, on avait un vrai discours et le mec n’a rien voulu savoir… »

A lire aussi >> Indian Super League : 35 000 Zidane vont accueillir Materazzi

Aurier ? « Rien d’un rebelle »

Joey Starr a également réservé quelques punchlines au latéral du PSG, Serge Aurier. A l’image plutôt « rebelle ». Enfin, le rappeur préfère préciser. « Un rebelle ? Il faut avoir quelque chose à dire pour ça, lance ainsi Joey Starr. Je le soutiens en tant que joueur, mais ce qui lui arrive dehors, c’est déplorable. Quand il insulte son coach (Laurent Blanc) sur Periscope, il n’a pas d’amis pour lui dire que ça ne va pas ? Surtout quand tu vas t’excuser platement après parce que ton club te l’a demandé. Non, il n’a rien d’un rebelle. »

Le duo loin derrière Cantona

Joey Starr a quand même distribué une récompense. Au moment de désigner un « vrai » rebelle, la réponse est presque classique. « Eric Cantona ! Au moins, il y avait un fond derrière ses éclats. Quand il l’ouvrait, c’était pour faire bouger une vieille institution complètement croulante. […] Il n’allait pas s’excuser après, il ne faisait pas juste le pitre. » Et cela plaît à Joey Starr.

A lire aussi >> Cantona-Deschamps, pourquoi tant de haine ?