Barça: Les prolongations "illégales" de Ter Stegen, De Jong et Lenglet auraient coûté 311 millions d'euros

Un nouveau problème pour le Barça. Dans une information révélée ce lundi par The Athletic, le média britannique faisait savoir que le contrat de Frenkie de Jong pourrait avoir des irrégularités. La presse catalane apprend finalement mardi soir que les quatre dernières prolongations de Frenkie de Jong, Clément Lenglet, Marc-André Ter Stegen et Gérard Piqué bouclées par le précédent conseil d'administration en octobre 2020 sont suspectées par la direction de Joan Laporta.
De Jong et Ter Stegen déjà informés
En fait, et après avoir été analysés dans une seconde investigation, selon les sources des sources proches du club dont font état notamment Sport et Mundo Deportivo, les avocats "voient des indications d'un crime présumé d'administration déloyale". Un problème qui n'était pas apparu dans la première analyse légale. Parmi les joueurs, Frenkie De Jong et Ter Stegen ont déjà été informés.
Les avocats du club doivent encore finir de les analyser, mais les avocats internes et ceux d'un cabinet fiscal externe recommandent de les porter au parquet ou de déposer une plainte contre ces contrats et l'ancien conseil d'administration. Si la justice devait les considérer comme nuls et non avenus, Ter Stegen et Lenglet termineraient leurs contrats en 2023, date fixée dans le contrat avant le renouvellement, tandis que Frenkie de Jong aurait un contrat pour une année supplémentaire, jusqu'en 2024.
De juteux contrats signés une semaine avant la démission de Bartomeu
En outre, si la commission actuelle était confirmée par les tribunaux, les joueurs en question seraient obligés de rembourser la partie qu'ils auraient perçue en trop pour ces prolongations. Le club n'a pas encore décidé s'il allait porter l'affaire devant le ministère public. La décision, une fois que tous les détails de la deuxième expertise médico-légale seront connus et que les avocats l'auront recommandée, sera prise lors d'une réunion du conseil d'administration.
L'argument du conseil d'administration actuel est qu'il n'est pas logique que, dans l'état du club au moment du renouvellement de ces joueurs (octobre 2020), ils aient été renouvelés avec un total de 311 millions plus chers que les contrats originaux, selon les sources du conseil d'administration actuel. En revanche, la réduction de salaires à laquelle les joueurs avaient concédé pour la saison 2020-21 en prolongeant n'était, selon les mêmes sources, que de 30 millions en comptant les amortissements, quelque 18 sans les compter. Ils estiment donc que l'augmentation contractuelle susmentionnée ne correspond pas à ce qui a finalement été reporté.
Ces opérations ont été réalisées une semaine avant la démission de Bartomeu. Selon des sources au sein du club, en échange de cette réduction temporaire, les contrats des joueurs ont été doublés. Cela a conduit le club à conclure qu'il pourrait y avoir des indications d'administration déloyale.
Une action légale envisagée, sauf pour Piqué
Le club traiterait de cette affaire depuis trois mois avec un cabinet d'avocats, dans le but d'obtenir le feu vert de Piqué, Lenglet, Ter Stegen et De Jong pour renoncer à l'augmentation ultérieure des derniers contrats signés, assure Sport. De même, si les joueurs n'acceptent pas de revenir à leurs salaires précédents, le FC Barcelone envisage de porter l'affaire devant le ministère public car il y voit des indices criminels d'administration déloyale, accusant le précédent conseil d'administration.
Dans le cas de Gérard Piqué, son contrat n'a pas été revalorisé, mais a été prolongé de deux années supplémentaires, selon ces sources. Des discussions ont eu lieu avec les agents et Piqué renonce à ces deux années et négocie pour signer un nouveau contrat de prolongation revu à la baisse, ce qui contribuerait au fair-play financier en réduisant la masse salariale. Si le Barça intentait un procès et que le tribunal lui donnait raison, les contrats seraient annulés et les joueurs devraient rembourser l'argent.