Barça: "Sans lui, tout est plus difficile", l'aveu de Xavi sur l'après-Messi

En marge de la réception du Rayo Vallecano, l’entraineur du FC Barcelone Xavi a évoqué les difficultés de son équipe à s’adapter à l’ère post-Lionel Messi et a appelé à "la patience", ce samedi.

Pas facile de reconstruire après le départ d’un des meilleurs joueurs de l’histoire. Entraineur du FC Barcelone depuis le 6 novembre dernier, Xavi l’a appris à ses dépens: il a dû remettre son équipe de cœur sur de bons rails, après le départ de Lionel Messi l’été dernier. Visiblement, le vide laissé par l’Argentin n’a toujours pas été comblé, puisqu’il parlait toujours d’"ère post-Messi" en conférence de presse, ce samedi.

Initialement, l’ancien milieu de terrain était interrogé sur les difficultés à gérer son équipe en ces temps de crise. "Vous devez comprendre que nous sommes dans l'ère post-Messi, ce qui est déjà difficile en soi, a-t-il déclaré lors d’un face-à-face avec les journalistes avant la réception du Rayo Vallecano, dimanche. Il créait des situations qui nous gagnaient des matchs. Il faut faire preuve de beaucoup de patience."

"L'attitude de l'équipe est louable"

"J'ai été le premier à aspirer à gagner des titres, mais nous devons nous renforcer pour l'année prochaine, a-t-il poursuivi. Nous devons être réalistes, calmes et patients. Sans Messi, tout est plus difficile L'attitude de l'équipe est louable, oui." Interrogés sur les moments clés de sa saison, Xavi a qualifié certaines situations de "dignes de la science-fiction", notamment la victoire 0-4 à Bernabeu, sur le terrain du Real Madrid.

Sur le plan des résultats, cette première saison de l’ancienne légende du club sur le banc blaugrana restera mitigée. Le Barça vient d’être sorti en quarts de finale de la Ligue Europa par l’Eintracht Francfort, après une élimination en huitièmes de finale de la Coupe du roi et en demi-finale de la Supercoupe d’Espagne en janvier. Dauphins du Real Madrid en championnat, ils auront bien du mal à remonter sur leurs rivaux: à six rencontres de la fin, ils comptent 15 points de retard.

Corentin Parbaud Journaliste RMC Sport