Real Madrid: Zidane s’agace face aux journalistes

Leader du championnat d’Espagne avant la huitième journée de la saison ce week-end, Zinedine Zidane voit sa position au Real Madrid de plus en plus contestée. Selon les médias espagnols, l’entraîneur aux trois titres en Ligue des champions risquerait bien de se faire licencier et remplacer par José Mourinho s’il ne parvient pas à redresser rapidement la barre.
Longtemps hermétique aux critiques, le technicien tricolore s’est agacé ce vendredi lors de sa conférence de presse. A la veille d’un choc contre Grenade, deuxième de Liga, ce samedi au Bernarbéu, "Zizou" s’est emporté après avoir été assailli de questions sur Thibaut Courtois.
Le duel Courtois-Areola au centre des débats
Auteur d’un début de saison décevant avec le Real Madrid, Thibaut Courtois se retrouve au centre des critiques depuis quelques semaines. Remplacé à pause du match contre Bruges (2-2) ce mardi en Ligue des champions, le gardien belge souffre de maux d’estomac intenses. Pourtant, Zinedine Zidane continue de lui faire confiance dans les grands matchs et les journalistes ibériques le lui ont reproché ce vendredi.
"Indiscutable de quoi ? Je t’ai dit que personne n’était indiscutable. Ni Courtois, ni personne, a lâché l’ancien numéro dix des Bleus passablement énervé par l’insistance des médias. Je n’ai jamais dit qu’un joueur était indiscutable. J’ai toujours dit la même chose, que nous sommes vingt-six ici et que je compte sur tous les joueurs du début à la fin de la saison."
Zidane: "Nous n’avons pas le droit à l’erreur, pas une seule"
Autre point d’achoppement entre Zinedine Zidane et la presse, le niveau de jeu du Real. Moins flamboyant que par le passé, le club merengue peine à trouver un style de jeu aussi efficace qu’agréable à voir. Mais l’entraîneur madrilène a tenu à défendre les prestations de son équipe, toujours en tête de la Liga.
"Nous n’avons pas le droit à l’erreur, pas une seule. Il faut toujours que l’on soit bon, que l’on fasse rêver et que l’on marque des buts sans en prendre. Je vais continuer à travailler et les joueurs aussi. On ne peut rien faire de plus que de donner le maximum à chaque match. Si samedi, c’est le premier du classement face au deuxième, c’est que l’on n’a pas trop mal fait les choses." Visiblement, cela ne suffit pas à faire taire les critiques.