Une main en plein visage: le mauvais geste de Vinicius qui enflamme l'Espagne

Un six sur six en Liga, un nouveau doublé de Kylian Mbappé, le FC Barcelone maintenu à distance... La soirée du Real Madrid aurait pu être parfaite, mardi à Levante (victoire 1-4), sans un nouveau coup de sang de Vinicius. Auteur d'un but de génie pour débloquer la rencontre, d'un extérieur du pied téléguidé, le Brésilien s'est également mis en lumière d'une moins jolie manière.
On joue la 64e minute lorsque Mbappé pose le ballon pour frapper - et transformer - un penalty. Au même moment, le sanguin "Vini" s'écharpe avec Unai Elgezabal: il finit par mettre la main au visage de son adversaire et tente de l'attraper. Un geste qui énervera le capitaine de Levante et ses partenaires, qui échangeront des mots doux avec le Madrilène, et pour lequel le numéro 7 ne sera pas sanctionné.
"Des situations que je ne peux pas accepter en tant que personne"
"Certaines choses ne changent pas", a regretté le média madrilène Sport. "Et Vinicius redevint Vinicius", pour AS. Après le match, Elgezabal a évoqué en conférence de presse cette altercation, pestant contre un manquement de respect inutile de l'ailier de 25 ans.
"Je ne veux pas jeter de l'huile sur le feu. Mais il est vrai que lorsque l'on manque de respect non seulement à nous (les joueurs), mais aussi aux supporters, nous sommes des êtres humains et nous devons dire stop. Je sais que c'est un joueur qui a beaucoup de potentiel, mais il y a des situations que je ne peux pas accepter en tant que personne", a-t-il affirmé, sans dévoiler si son adversaire avait eu des propos déplacés à son égard.
Comment expliquer cette réaction de Vinicius? La raison est peut-être le tacle viril d'Elgezabal sur le Brésilien quelques minutes plus tôt (58e, un geste sanctionné d'un jaune) ou bien cette faute du défenseur amenant le penalty de Mbappé.
Auteur de son 3e but cette saison, de ses premières 90 minutes complètes sur un terrain depuis que Xabi Alonso est à Madrid, et d'un titre de MVP de la rencontre, la prestation du Brésilien a été ternie par un énième geste superflu.